PREAMBULE
Chers frères et sœurs, à vous tous qui
êtes appelés à constituer l’Eglise-Famille de Dieu à Isangi, grâce et paix de la part de Notre Seigneur (cf. Ga
1, 3).
1. Depuis le 10 juillet 2016, nous
vivons dans la foi unanime, plusieurs événements de grâce, de la part du
Seigneur. Après le triple événement célébré à cette date : le cinquantième
anniversaire de l’érection de notre Diocèse, le cinquième anniversaire de la
disparition tragique de notre frère, Son Excellence Mgr Camille LEMBI ZANELI
ainsi que la fin de la vacance du Siège d’Isangi, nous avons tous voulu porter
nos regards vers l’avenir de notre Eglise diocésaine.
C’est ainsi
qu’avec la grâce de Dieu, nous venons encore de vivre ensemble, en Eglise-Famille
d’Isangi, une suite des assises et des échanges devant nous amener tous à mieux
assumer notre pastorale et l’évangélisation en profondeur de notre Diocèse. Pour
cela, nous remercions le Seigneur et chacun de vous, fils et filles de notre
Diocèse pour toutes les contributions qui ont mené à termes ces différentes
assises. En effet, c'est en communion avec l’Eglise universelle et grâce aux
efforts de chacune et chacun d’entre vous que nous avons été à mesure de
célébrer le Conseil Diocésain de
Pastorale du 12 au 17 février 2017, le Conseil pour les Affaires économiques du
14 au 17 mars de la même année et le Conseil Presbytéral, du 29 au 31 durant le
même mois de mars.
Toutes ces expériences
vécues dans la communion d’esprit, de cœur et de prière ont été l’occasion de
réaliser combien, ensemble, nous pouvons porter de l’avant notre famille
diocésaine.
Il nous semble
à présent arrivé le moment de commencer à traduire dans la vie courante l’ensemble
des acquis de tous ces efforts et espoirs que nous avons suscités pour le bien
de notre Eglise.
2. Les thèmes que nous avons proposés à partir de nos diverses communautés
paroissiales ont pratiquement touché les grandes préoccupations actuelles de
notre famille diocésaine[1]. Dans un
climat fraternel d’échanges, nous avons, en effet, passé en revue les questions
de Liturgie, de la catéchèse, des sacrements, de la pastorale scolaire et sociale, sans omettre celle des
agents pastoraux. Nous avons partagé en famille les préoccupations et les
espoirs qui émaillent au quotidien la vie de notre Famille Diocésaine, y
compris dans sa vie économique et financière.
C’est avec
beaucoup d’enthousiasme que nous avons reçu les différentes propositions et
options qui nous ont été soumises à l’issue de chacune de ces rencontres. Nous
nous faisons le devoir de vous en transmettre l’écho, tout en demandant à
chacun et chacune de vous de les assumer en guise des directives pastorales.
Cependant, il sied de préciser que ce document des directives est coulé en deux
volumes dont le premier, celui-ci, est entièrement consacré aux directives
pastorales. Le second, en guise d’annexe, porte sur les options
économico-financières.
I.
DIRECTIVES D’ADMINISTRATION DU DIOCESE
1-Les
diverses Institutions pastorales
3. Afin de faciliter le
gouvernement pastoral du Diocèse, sont constitués trois doyennés[2].
- Le doyenné Bienheureuse Anuarite
pour les paroisses ayant Isangi pour siège et regroupant les paroisses
Marie-Médiatrice d’Isangi, Saints Pierre et Paul de Yabaondo et Saint Pierre Claver de Yabwanza.
- Le doyenné Sainte Bakhita ayant
pour siège Lokutu et regroupant les
paroisses Saint Augustin de Lokutu, Bienheureux Isidore Bakanja de Mosite, Saint
Louis-Marie Grignion de Montfort de Loleka, Christ-Roi de Yahuma et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de Bondamba.
- Le doyenné Bienheureux Bakanja
pour les paroisses ayant Opala pour siège et regroupant les paroisses
Sacré-Cœur d’Opala et Saint Joseph
Artisan de Wenge.
4. Dans le même souci de faciliter
la pastorale d’ensemble à travers le Diocèse, sont instituées diverses
commissions diocésaines. Chacune d’elles devra nous aider dans la coordination
pastorale des activités et initiatives qui reviennent à leurs charges
respectives. Il s’agit des commissions diocésaines de Liturgie, de la Catéchèse,
de la Pastorale Familiale, de Communication sociale, de l’Education chrétienne,
des Vocations, des Ressources naturelles, des Jeunes, Justice et Paix, de Prise
en charge et de l’Apostolat des laïcs.
Toutes ces commissions travailleront en étroite collaboration et dans la
complémentarité avec le Bureau Diocésain de la Coordination pastorale.
A elles sont
adjointes quelques aumôneries diocésaines pour un accompagnement
particulier des fidèles concernés : les charismatiques, les séminaristes,
les Boboto-Bosembo et la Légion de Marie spécifiquement. Pour ce qui concerne
les autres aumôneries que celles évoquées ci-haut, elles seront instituées,
selon les nécessités, par l’Evêque sur proposition du curé ou du doyen, au
niveau paroissial ou décanal (par exemple l’aumônerie des Hôpitaux, l’aumônerie
des milieux intellectuels et universitaires, de la Police, de l’Armée, de
Prison, etc.).
Il est vivement
demandé aux Animateurs de ces différentes commissions et aumôneries d’assumer
leur service avec un esprit ecclésial de sacrifice, de communion et
d’initiatives; en tenant compte des instances décanales et paroissiales de ces
institutions en vue d’une pastorale d’ensemble.
5. Est institué un Bureau
Diocésain de Coordination pastorale afin d’assumer le service de liaison
nécessaire entre les différentes commissions et aumôneries ; d’étudier les
questions pastorales et d’examiner les rapports des différentes commissions
afin de planifier les activités et de dresser une proposition de plan pastoral élargi,
le cas échéant[3].
2-Les
Structures paroissiales
6. Etant donné le souci
d’uniformiser certaines pratiques et habitudes à travers l’ensemble du Diocèse,
il est désormais convenu que les structures paroissiales figurent comme suit
dans leur ordre : la paroisse, les éventuels centres ; les unités
pastorales que l’on peut considérer comme une corporation des quelques Communautés
Ecclésiales Vivantes (CEV) ; et à la base les CEV elles-mêmes[4].
7. Concernant l’administration
structurelle des CEV, on recourra à un organigramme tel que : le
Catéchiste responsable, le Conseiller, Le Secrétaire et le trésorier[5].
II. DIRECTIVES LITURGIQUES ET SACRAMENTELLES
1-Les
options générales de Liturgie
8. La liturgie est un moment
important de l’expression de notre foi chrétienne[6]. De ce
fait, il importe de la préparer soigneusement et de la célébrer dignement. La
Commission Diocésaine de Liturgie est chargée de veiller au bon déroulement de
cette expression de la foi à travers tout le Diocèse[7]. Elle devra organiser des sessions et prendra
des initiatives pour donner toute sa valeur à la Liturgie. Elle devra résoudre
les difficultés unanimement constatées de la diversité des pratiques, des
attitudes liturgiques et des adaptations indues et importées telles que les
slogans, les cris, les nuances linguistiques étranges aux habitudes et usages
de la liturgie catholique ; fruit d’imitation des pratiques des sectes.
En particulier, elle devra veiller
à la digne célébration de la liturgie eucharistique pour que soit évitée la
confusion des rites et d’autres déviations remarquées pendant ce moment[8]. Les curés
et les autres agents pastoraux, clercs et laïcs, sont priés de lui faciliter
cette tâche et d’œuvrer efficacement en concorde avec elle pour la mise en
œuvre des options que cette commission lèvera pour le bien de tout le Diocèse.
9. Nous attendons une
collaboration importante des prêtres pour une plus digne célébration de la
liturgie en général et de la liturgie eucharistique en particulier. En ce qui
concerne celle-ci, il leur est vivement recommandé de préparer et de soigner
les homélies pour qu’elles répondent à leurs objectifs d’expliciter la Parole
de Dieu et d’exhorter les fidèles à une vie chrétienne de témoignage. Ceci dit,
ils devront éviter des homélies longuement ennuyeuses et qui s’attaquent à
certains individus ; ou encore contiennent des paroles à la limite
injurieuses[9].
Ils veilleront également au respect de l’autel comme table strictement réservée à l’Eucharistie. Les
annonces sont à donner à partir de l’ambon.
10. Avec les prêtres, tous les
autres animateurs de la Liturgie devront veiller à la célébrer selon les
rituels en vigueur.
Les prêtres devront bannir les
bénédictions des offrandes et de ceux qui viennent les présenter pendant
l’eucharistie[10].
Les bénédictions des quêtes
spéciales, des dîmes et de la prise en charge peuvent se faire globalement en
dehors de la célébration eucharistique.
11. Les animateurs pastoraux et
les catéchistes sont vivement interpellés en ce qui concerne les usages et les
initiatives liturgiques de leur ressort. Ils devront se soumettre aux
orientations nouvelles qui leur seront communiquées par la Commission
Diocésaine de Liturgie en passant par leurs curés respectifs. Il s’agit
essentiellement des questions relatives aux livres et aux habits liturgiques
propres au genre de célébrations qu’ils sont appelés à guider. Il va de soi
qu’ils ne sont pas habilités à poser certains gestes liturgiques ni à utiliser
certaines pratiques comme la bénédiction ou l’encensement.
2-Les
directives en matière des sacrements
12. Il est vrai que les directives
en matière des sacrements seront davantage déterminées dans le Directoire
Diocésain des sacrements de sorte que soient connues les dispositions
imposables à l’ensemble du Diocèse. Pour le moment, une collaboration est
nécessaire pour qu’aboutisse le processus d’élaboration dudit Directoire. Les
curés sont appelés à réaliser un travail de base pour indiquer comment se
déroulent la préparation et la célébration des sacrements d’initiation dans
chacune de paroisses. Il sera utile de signifier également les difficultés rencontrées
dans ce processus et les propositions claires pour le bien du Diocèse, en cette
matière. C’est à base de ces échanges qu’une étude sera poursuivie au niveau du
Bureau Diocésain de coordination pastorale pour ébaucher les perspectives d’un
document final.
13. Une autre question cruciale est
celle de la tenue des documents relatifs aux sacrements. En effet, on ne peut
pas recevoir un sacrement sans traces écrites. C’est une charge qui incombe en
premier aux curés et à leurs vicaires paroissiaux[11].
Cependant, tous les autres agents pastoraux laïcs et/ou religieux devront
s’impliquer dans la mesure du possible pour que ce service soit considéré comme
partie intégrante de la réception des sacrements.
A cette question, il faut
naturellement joindre celle des soins appropriés pour la Catéchèse : la
profondeur du contenu, la régularité des enseignements et l’évaluation des
candidats. Les personnes chargées de ce service sont encouragées à prendre
conscience de l’importance de ce ministère pour la vie de l’Eglise. De plus,
elles sont invitées à l’accomplir avec disponibilité, amour de l’Eglise et
esprit de sacrifice[12].
14. Parmi les sacrements, les
échanges de différentes rencontres ont montré que nous devons tous manifester
une attention particulière au sacrement du mariage. La pesanteur
socio-culturelle a été régulièrement épinglée pendant nos différents dialogues
comme un des éléments qui bloquent les fidèles à accéder à ce sacrement ;
sans compter les autres causes non moins négligeables comme la peur de
l’infidélité, de la stérilité ainsi que le contre-témoignage dans la vie des
couples. Les curés sont encore invités à collaborer en cette matière pour étudier
les réalités coutumières, de l’administration territoriale et autres afin de
transmettre les résultats de leurs études au Bureau Diocésain de Coordination
pastorale ; et ce, au besoin, avec des propositions concrètes pour éviter
les blocages éventuels dressés par ces réalités.
15. Tout en comptant sur les
initiatives pastorales de la nouvelle commission de la Pastorale familiale, les
prêtres et tous les autres agents pastoraux laïcs et, même les autres fidèles
qui le peuvent, sont vivement conviés à encourager les autres fidèles à braver
les obstacles qui les empêchent d’accéder au sacrement de mariage[13]. Par
des moyens de l’Eglise tels que la prédication, les moyens de communication
sociale, les célébrations solennisées,
certaines catégories des personnes méritent d’être particulièrement
approchées dans cette sensibilisation : les jeunes gens et jeunes filles,
les responsables des groupes à charismes propres, les enseignants et les autres
ouvriers des institutions de l’Eglise.
Il convient également d’insister
sur le témoignage dans la vie des mariés (surtout la fidélité) qui peut devenir
un encouragement vivant qui attire les autres à désirer et à contracter le
mariage religieux, parce que « le sacrement du mariage signifie l’union du
Christ et de l’Eglise. Il donne aux époux la grâce de s’aimer de l’amour dont
le Christ a aimé son Eglise, la grâce du sacrement perfectionne ainsi l’amour
humain des époux, affermit leur unité indissoluble et les sanctifie sur le
chemin de la vie éternelle»[14].
III. DIRECTIVES VISANT LES FORMES SPECIFIQUES DE
PASTORALE
1°
La Pastorale scolaire
16. Notre Eglise diocésaine a le
droit et le devoir de porter la charge de l’éducation de nos enfants à l’âge
scolaire. Mais nous devons tous veiller pour que cette éducation soit de
qualité et respecte les orientations de notre foi catholique. Nous avons
également à respecter la Convention entre l’Eglise et l’Etat Congolais en
matière d’enseignement[15], les
différentes directives du Ministère de l’Enseignement Primaire, secondaire et
Professionnel. C’est ainsi que sont interpellés le Coordinateur diocésain et
son adjoint à s’engager davantage pour que nos écoles conventionnées
catholiques soient placées dans les conditions nécessaires à atteindre ces
objectifs. Parmi celles-ci, l’agrément et la mécanisation des écoles et des
enseignants ; la diversification des options en tenant également compte de
celles techniques. La vigilance sur les documents scolaires adéquats (le manuel
de religion en particulier), l’organisation régulière des sessions en faveur
des enseignants pour leur remise à niveau.[16] L’émulation à travers la promotion des écoles
pilotes (Lomami, Y’aiso, Tosalisana, Lombe et Mombongo) est aussi à encourager.
17. La Commission diocésaine de
l’Education Chrétienne veillera, de concert avec les conseils pédagogiques
paroissiaux, à ce que la Coordination des Ecoles et les chefs de nos
établissements scolaires appliquent scrupuleusement les directives portant sur
la pastorale scolaire dans l’ensemble de notre diocèse.
18. Il est indispensable de mettre
en place le conseil pédagogique, le conseil de gestion, le conseil de discipline,
l’équipe pastorale et le gouvernement des élèves dans toutes les paroisses et
les écoles de notre diocèse.[17]
19. La franche collaboration est
vivement recommandée entre les parents et les enseignants pour la réussite de
l’éducation des enfants au sein de nos écoles. Les parents sont invités à
prendre en cœur l’éducation de leurs enfants, car c’est la mission fondamentale
qu’ils ont reçue de Dieu, notamment aider leurs enfants à le connaître, à
l’aimer, à l’adorer et à le servir dans leur vie. Les enseignants doivent
assumer leur responsabilité d’éducateurs avec une conscience religieuse bien
formée, c’est-à-dire témoigner de leur capacité de coopérer positivement à
l’éducation du sens religieux par sa vision du monde, ses conseils et son
exemple de vie[18].
La cohésion de l’équipe enseignante est recommandée pour la réussite de
l’éducation : cohésion de foi et d’appartenance religieux, cohésion
d’idéal pédagogique, de dévouement, de don de soi, d’amour et d’accueil (Jn
15,12 ; Mc 10,13-16), de travail bien fait et fini, de témoignage de vie
en famille…
20. La Coordination des écoles
conventionnées catholiques veillera à donner les lettres de fonctionnement
provisoire aux écoles qui n’ont pas encore reçu l’arrêté ministériel pour que
ces écoles ne soient pas récupérées par d’autres réseaux. De plus, elle
veillera à accélérer les démarches pour l’agrément et la mécanisation de nos
écoles; à diversifier les options dans les écoles secondaires en privilégiant
surtout les options techniques et professionnelles.
21. La Coordination des écoles
conventionnées catholiques devra confier la gestion de certaines écoles aux
prêtres, religieux et religieuses.
22. Aux efforts qui seront
consentis au niveau du Bureau de la Coordination de nos écoles conventionnées
catholiques devront s’adjoindre ceux des chefs d’Etablissements et de leurs
collaborateurs. Ces derniers prendront les mesures qui s’imposent pour que les écoles
ne souffrent guère du manque des manuels, d’équipements nécessaires et que le
Calendrier scolaire soit respecté. Ils devront en particulier lutter contre
certaines antivaleurs qui ont tendance à s’installer dans les structures
éducatrices du pays, en particulier la tricherie et la corruption sous toutes
ses formes.
Les éducateurs veilleront à bien
soigner l’expression aussi bien écrite qu’orale des élèves. Ils devront
également à la discipline et à la morale catholique, sans oublier la tenue et
la coiffure qui respectent la dignité de la personne humaine et qui se conforment
à la conduite chrétienne.
Par ailleurs, le mécanisme de
perception de prime et autre intervention ponctuelle devrait être assuré de
sorte que certains élèves ne ratent pas les cours, faute d’argent. Les cas
d’irrégularité constatés en rapport avec la doctrine et/ou la morale catholique
feront objet d’un dossier à ouvrir selon les dispositions en vigueur.
23. Pour les agents du Bureau de
la Coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques et même pour
les enseignants, il est recommandé que leur morale catholique soit éprouvée.
Ils sont appelés à être modèles au sein de leurs communautés respectives et à témoigner de
leur engagement dans la foi catholique. En particulier, la situation
matrimoniale irrégulière de certains d’entre eux doit être régularisée. Les
curés et les autres agents pastoraux sont appelés à les accompagner dans cette
démarche.
24. En vue de coopérer
positivement à l’éducation du sens religieux au sein des écoles conventionnées
catholiques, il est indiqué d’échanger les enseignants des autres réseaux qui
se trouvent chez nous d’avec les nôtres qui œuvrent dans les écoles d’autres
réseaux ; et de remettre à la disposition de l’Etat ceux qui, œuvrant dans
les écoles de notre réseau, ne sont pas de la foi et de la morale catholiques
et ce, particulièrement, dans les écoles primaires.
Enfin, les chefs d’établissement
et les enseignants doivent être ouverts pour travailler partout à travers le
Diocèse. Du coup, ils sont invités à accepter les mutations si le bien de la
pastorale éducative à travers le Diocèse l’exige.
Pour les élèves, il est recommandé
d’être réceptifs à la morale catholique proposée dans nos écoles.
25. En ce qui concerne le cas
particulier des enseignants célibataires, vu la délicatesse de leur situation et pour éviter les risques de graves
scandales, il leur est demandé de faire connaître leur fiancé (e) à leur
autorité avant que n’arrive la grossesse. Ils devront, clairement en plus,
exprimer leur volonté de célébrer le mariage religieux.
26. Le recrutement des enseignants
doit désormais suivre la ligne de conduite qui profile dans les présentes
directives pastorales. On ne prendra que les catholiques pratiquants pour les
écoles primaires et on privilégiera les catholiques pour les écoles
secondaires. Outre les titres scolaires et différentes attestations, le
Coordinateur devra requérir l’avis du curé en son Conseil pédagogique paroissial.
Le candidat devra passer un test oral et écrit pour qu’on s’assure de son vrai
niveau intellectuel. Le seul livret de baptême ne suffit plus pour avoir une
commission d’affectation.
Il en sera de même pour la
promotion d’un enseignant. Outre l’évaluation du bulletin de signalement de
trois dernières années, seront prises en compte sa moralité générale et sa
situation matrimoniale ; sans oublier son engagement au sein de sa
communauté ecclésiale ainsi que sa capacité à gérer une école. Il va alors de
soi que le Coordinateur, comme pour le cas du recrutement de nouveaux
enseignants, requiert pour cette promotion, l’avis du curé en son Conseil
pédagogique paroissial.
2°
La pastorale sociale
27. A travers certains de ces
organes, notre Eglise Diocésaine est appelée à assumer une pastorale sociale en
faveur de tous. Dans le cas de présentes directives, nous voulons, tout en
encourageant ce qui est déjà fait, tracer les lignes complémentaires de cette pastorale à travers
quelques organes que nous avons abondamment évoqués pendant nos différents
échanges. Il s’agit de la Commission Diocésaine Caritas-Développement, de la
Commission Diocésaine Justice et Paix ainsi que de la Radio diocésaine.
28. En ce qui concerne la
Commission Diocésaine Caritas-Développement, force est de constater qu’elle a
fourni beaucoup de services qui ont témoigné de la présence de l’Eglise auprès
des personnes en situation de détresse :
maladies, catastrophes, misère … Toutefois, il est apparu dans les
échanges que les personnes et les communautés ont encore besoin de sa plus
grande proximité ; surtout en dehors du centre d’Isangi. Ce souhait
vivement exprimé peut devenir une
réalité si, entre autres, est réalisé le fonctionnement intégré de quatre bureaux
de cette Commission : Bureau Diocésain des Urgences, Solidarité et Partage
(BDUSP) ; Bureau Diocésain de Développement (BDD) ; Bureau Diocésain
des Œuvres Médicales (BDOM) et Bureau Diocésain pour la Promotion Féminine
(BDPF). Cette intégration recommandée devra toucher également les organigrammes
afférents à l’intégration : Secrétariat, Comptabilité et Logistique.
Une fois, le fonctionnement
intégré réalisé, tous les animateurs de cette Commission Caritas-Développement devront
témoigner d’un esprit profond de collaboration et du sens de l’Eglise. La
Caritas doit être et rester le lieu du témoignage de vie chrétienne aussi bien
dans ses actions en faveur des personnes en difficultés que dans la vie et les
relations interpersonnelles de ses animateurs conformément aux Statuts,
Règlement Intérieur et Manuel de procédure de gestion de cette institution
diocésaine.
29. Il est vrai que la Commission
Diocésaine Justice et Paix n’est pas parmi les nouvelles commissions instituées.
Cependant, les échanges au moment de nos rencontres donnent à recommander
vivement qu’elle soit redynamisée.
C’est à l’appui de ces
considérations que sont davantage recommandées sa présence et ses actions là où
il y a nécessité. Aussi les animateurs de cette Commission, surtout le Bureau, devront-ils
davantage s’engager pour que leurs interventions dans les circonstances et les
situations où on les attend, soient visibles et sensibles. En particulier, le
Bureau de cette commission devra planifier et assurer la formation des curés,
de sorte que ceux-ci s’engagent efficacement à l’implantation de cette
commission en paroisses.
30. Nul n’ignore l’importance de
la Radio Diocésaine dans la pastorale du Diocèse. Les défis sont cependant
importants lorsque nous considérons que ses heures d’émissions sont bien
limitées et que ses moyens d’autosuffisance sont précaires. C’est ainsi que le
personnel est interpellé à l’esprit de créativité et d’ouverture loyale, afin
de permettre à la Radio de devenir une unité de production qui permette d’améliorer
les émissions et de faire face convenablement à ses différentes charges.
L’équipe dirigeante de la radio est conviée à intérioriser la déontologie de
communication et de l’éthique chrétienne.
La Radio étant un bien à
l’avantage de tout le diocèse, le curé et les autres agents pastoraux sont invités
à sensibiliser les autres fidèles à soutenir la radio ; en l’occurrence à
l’occasion de la journée de la communication sociale. Il faudra en plus organiser
une collecte spéciale aux fins de soutenir le fonctionnement de la Radio.
3°
La question des sectes
31. Nul ne peut actuellement se
voiler la face devant la prolifération de nouveaux mouvements religieux, des
sectes et églises de réveil. En même temps que ceux-ci paraissent être un
sous-produit de la situation socio-économique traversée par notre peuple, ils
peuvent aussi constituer une interpellation et un défi pour notre foi et notre
manière de la vivre.[19] Nos
échanges ont permis de prendre conscience que nous ne pouvons plus garder les
bras croisés devant ce phénomène, car beaucoup de nos fidèles sont en
déperdition. Les approches qui ont été faites nous ont permis de recommander à
tous les fidèles de savoir garder leur foi reçue définitivement au baptême et
d’en rendre compte en toutes circonstances qui l’exigent (cf. 1P3, 15).
32. Les prêtres et tous les autres
agents pastoraux sont particulièrement interpellés à bien catéchiser, instruire,
former et encadrer nos chrétiens pour qu’ils soient bien à mesure de donner
raison à leur foi catholique et des pratiques y afférentes. Ils doivent se
faire plus proches de leurs fidèles par leur sollicitude pastorale profonde et
leur disponibilité, de sorte que leurs frères et sœurs ne soient pas délaissés
à la merci des velléités des sectes[20].
Une fois de plus, ils sont invités
à un témoignage de vie exemplaire et responsable pour éviter la déperdition de
leurs frères et sœurs. Ils doivent gérer certains différends et autres
difficultés avec charité et discrétion.
33. Tous les autres fidèles sont
également interpellés à respecter leurs responsables, surtout lorsqu’ils se
trouvent en situation d’égarement. Un dialogue interne franc est un geste plus
charitable que la diffamation qui expose l’Eglise devant les mouvements
sectaires.
En particulier, les membres du
groupe Renouveau charismatique
catholique sont conviés à plus d’esprit de communion ; ils doivent
accepter de se laisser guidés par leurs prêtres. L’Esprit-Saint rassemble et ne
divise pas. De plus, ils devront protéger l’identité et la doctrine catholique
au lieu d’admettre foncièrement, ou presque, les manières de faire des sectes.
IV. LES DIRECTIVES VISANT LES AGENTS PASTORAUX
1.
La pastorale des vocations sacerdotales et religieuses
34. Les agents pastoraux clercs ont
un rôle important dans la pastorale. En effet, configurés au Christ Bon
Pasteur, ils sont associés au ministère pastoral de l’Evêque de façon
singulière[21].
Or, il est un constat que notre famille diocésaine a besoin des plus de prêtres
encore pour assurer convenablement les fonctions pastorales leur dévolues. Pour
ce, il est impérieux que les curés et les autres prêtres des paroisses se
préoccupent et s’occupent effectivement de la pastorale des vocations. Ils
devront encourager les jeunes aussi bien à la vie sacerdotale qu’à la vie
religieuse et ce, par leur parole et par leur exemple de vie.
35. Le Petit Séminaire
Anuarite-Bolingo et la Propédeutique Saint Camille sont des maisons diocésaines
de formation sacerdotale. Tout en encourageant les travaux réalisés, le Recteur
et toute l’équipe formatrice sont invités à soigner davantage l’inscription des
jeunes désireux d’y évoluer afin de continuer à garantir le respect des
objectifs de ces maisons destinées prioritairement à la formation de futurs
prêtres.
Dans cette optique, les
inscriptions aux séminaires doivent se faire sur présentation des CEV aux
curés. Ceux-ci, après avis et considération, présenteront les candidats à la
direction du séminaire pour inscription. L’équipe formatrice est appelée à
cultiver le sens de l’Eglise, à promouvoir la collaboration sincère et la
concorde de sorte que le genre de vie mené par les formateurs soit aussi une
contribution efficace à la formation intégrale des séminaristes. Ceci dit, ils
sont invités à tenir régulièrement les rencontres communautaires afin
d’harmoniser leurs vues et de résoudre certaines difficultés à l’interne.
36. Le défi de l’insuffisance des
moyens de subsistance dans les maisons diocésaines de formation sacerdotale est
une réalité. La recherche des moyens complémentaires de ceux qui sont
disponibles incombe à toute la famille diocésaine. C’est dans cet ordre d’idées
que devra être encouragé le devoir de faire des collectes dans nos différentes
communautés du Diocèse afin de porter secours au bon fonctionnement de ces
maisons diocésaines de formation.
Cependant, toute la Communauté
vivant au Séminaire (formateurs et formés) doit également être mû par un esprit
de créativité et d’initiatives pour l’autofinancement. Les maisons de formation
ne doivent pas être simplement et purement des unités de consommation. Tous les
membres doivent se mobiliser pour rendre la vie agréable dans la communauté.
C’est dans cette optique qu’un accent particulier doit être mis sur le travail
manuel orienté vers la production. Les formateurs doivent, pour ce faire, être
modèles pour les formés.
37. Le Diocèse a également des
grands séminaristes, tant en philosophie qu’en théologie. Leur encadrement au
Séminaire devrait trouver une continuité au Diocèse pour éviter un hiatus dans
leur formation. C’est ainsi que tous les prêtres sont conviés à assurer
davantage leur encadrement, surtout pendant les vacances. Ceci peut se faire
entre autres par le souci de les occuper pendant les vacances, sans pour autant
occulter chez eux l’esprit d’initiative ou encore la liberté de se manifester.
L’oisiveté est à éviter tant pendant le stage que pendant les vacances en
famille.
Par ailleurs, l’exigence
d’évaluation doit être prise au sérieux en ce qui concerne le temps de stage et
le temps des vacances en famille ; et ce, toujours dans le but d’améliorer
ce qui doit l’être dans leur cheminement au sacerdoce.
Enfin, pour éviter le hiatus
ci-haut évoqué, le rôle des parents, tuteurs ou autres membres de famille des séminaristes
est aussi à souligner. Toutes ces personnes sont appelées à encourager les
séminaristes et autres candidats à la vie sacerdotale et/ou religieuse par leur
appui et leur encadrement édifiants pendant les vacances ou le séjour en
famille.
2-
Concernant la vie et le ministère des prêtres
38. Il est important de
reconnaître le service pastoral combien important que les prêtres, en collaboration
avec les autres agents pastoraux laïcs, rendent pour enseigner, gouverner et
sanctifier le peuple de Dieu dans notre Diocèse[22].
Doivent être encouragées les activités et les initiatives qui vont dans le sens
d’édifier les fidèles et de travailler ensemble pour relever les défis de l’évangélisation
de notre diocèse. Pour continuer à mieux assumer cette charge, les prêtres doivent
soigner davantage leur vie spirituelle à la lumière de la Parole de Dieu et grâce
à la pratique régulière des sacrements afin de continuer à se sanctifier par le
genre de vie et de ministère qu’ils ont choisis. Ils sont appelés à donner une
grande valeur à leur identité et à leur état de vie et à se munir des valeurs
incontournables à leur ministère, en particulier l’humilité et le sacrifice[23].
38. Nos échanges ont
fraternellement indiqué certains défis récurrents auxquels les prêtres doivent
particulièrement faire face. En dépit des efforts consentis, ils sont davantage
conviés au respect de leurs engagements, en particulier la chasteté dans le
célibat, le détachement et la vie communautaire fraternelle. De plus, ils
devront éviter d’être les porteurs des antivaleurs décriées, qui rongent dangereusement
notre société et qu’ils sont censés combattre : la mégestion des biens
communautaires, la contrefaçon, la médisance, l’orgueil, la paresse, le
tribalisme, l’attachement aux
groupuscules, les disputes et la recherche effrénée du gain et du pouvoir.
Dans leur
apostolat, ils sont invités à plus de proximité de leurs fidèles afin de
partager avec eux aussi bien les moments heureux qu’éprouvants. De plus, ils sont
invités à se détacher du goût du lucre qui expose aux dangers du négoce et des
dettes insurmontables envers les tierces personnes[24].
40. La vie communautaire est un
sous-bassement important à la pastorale des prêtres.[25] Elle
mérite d’être soignée pour que les communautés sacerdotales soient des lieux de
témoignage de la vie chrétienne et les moyens de bien accomplir la pastorale.
C’est en effet, à partir de cette vie communautaire, que les prêtres devront
cultiver la fraternité sincère, l’estime mutuelle, le pardon, l’humilité et
l’abandon des ambitions égoïstes. Mais aussi et surtout c’est le lieu de
grandir dans la réceptivité aux remarques fraternelles faites par les autres confrères
pour le bien communautaire et celui de chaque membre.
Les rencontres communautaires fréquentes
et régulières sont vivement recommandées en vue de faciliter le dialogue
interpersonnel pour le bien de la communauté et pour prévenir certaines crises
qui peuvent handicaper aussi bien l’harmonie communautaire que les relations
interpersonnelles.
Tous les agents pastoraux sont
invités à collaborer dans la franchise et dans le respect mutuel en tenant
compte du principe de subsidiarité.
41. La formation permanente des
prêtres est plus qu’un souhait. Elle est « urgente et capitale »
étant donné le rythme de l’évolution de notre société[26]. Comme
nos échanges ont eu à le souligner, c’est d’abord le prêtre lui-même à qui
revient le devoir d’assurer cette tâche pour le bien de son apostolat. La
passion pour l’apostolat, les lectures personnelles et le goût des informations
sont autant des voies qui lui permettront de se mettre continuellement à jour
pour assumer son ministère dans un monde de moins en moins sclérosé.
L’Animateur spirituel du clergé
peut régulièrement être instruit pour organiser des sessions de formation et de
recyclage en faveur des prêtres et d’autres agents pastoraux, le cas échéant.
Les études après les grands
séminaires pour les prêtres sont vivement souhaitées, à condition d’obtenir une
bourse conséquente pour cette fin. Ces études se feront selon les besoins pastoraux
du Diocèse et les orientations de l’Evêque et non selon la volonté du prêtre.
Outre l’obtention de bourse et le besoin du diocèse, les qualités
intellectuelles et la moralité du prêtre sont requises pour l’envoi aux études.
3-Concernant
les agents pastoraux laïcs
42. Notre diocèse est reconnaissant
à l’endroit des agents pastoraux laïcs qui, depuis l’aube de son érection,
donnent une contribution énorme pour l’évangélisation. Les animateurs
pastoraux, les catéchistes régionaux, les autres catéchistes ainsi que tous les
autres laïcs associés et engagés pour le service de leurs frères et sœurs dans
la foi et l’amour réalisent un apostolat constant et fructueux pour le bien de
l’Eglise. Tout en les encourageant, nous avons pris en compte le fait que leur nombre
est en train de diminuer, alors que le besoin pastoral continue à croître et
que l’effectif des prêtres est encore à rehausser. Les jeunes et autres
personnes désireuses de servir le Seigneur à travers leurs frères et sœurs
comme catéchistes et animateurs pastoraux sont donc encouragés pour cette fin.
Les curés et les autres agents pastoraux tant clercs que laïcs doivent contribuer à susciter et à encourager cette
vocation.
43. La formation ordinaire et
permanente des agents pastoraux laïcs doit également préoccuper toute la
famille diocésaine[27]. C’est ainsi que les curés, les autres prêtres et agents pastoraux doivent
collaborer pour que dans les jours qui viennent le Diocèse réalise son rêve de
continuer à former des animateurs pastoraux à l’Institut Supérieur des sciences
religieuses de notre Province Ecclésiastique de Kisangani ou autre.
Il est aussi impérieux que nous
remettions en œuvre le Centre catéchétique et/ou pastoral qui, au niveau du
Diocèse, est chargé de former nos catéchistes et autres agents pastoraux laïcs.
Donné à Isangi, en la mémoire de
Saint Jean-Marie Vianney, le 04 août
2017.
(Ad experimentum)
« Sufficit tibi
gratia mea. »
+ Mgr Dieudonné MADRAPILE TANZI,
Evêque
d’Isangi.
[1] A partir des propositions reçues a été formulé le grand thème qui a
guidé les réflexions et les échanges du Conseil Diocésain de pastorale :
« Nouvelle ère d’évangélisation dans
l’Eglise-Famille d’Isangi. Options et directives pastorales ».
[2] Can.374, §2 ; CONGREGATION POUR LES EVEQUES, Ecclesiae Imago, n° 184.
[3] Cf. Décret Episcopal 068/DIS/05/2017 du 06 mai 2017.
[6] CONCILE VATICAN II, Sacrosanctum
Concilium, n°10.
[7] Ibidem, n°22.
[8] Cf. CENCO, Directives de
l’Episcopat Congolais pour une célébration digne et correcte de la Sainte Eucharistie,
n° 31.
[9] CONGREGATION POUR LE CLERGE, Directoire
Pour Le Ministère Et La Vie Des Prêtres,
n° 49.
[10] CENCO, Idem.
[11] Can. 535, §1.
[13] Can. 1055 et Gaudium et spes, n°
52.
[14] Catéchisme de l’Eglise
Catholique, n° 1661. Lumen Gentium,
n° 11.
[15] Convention, art. 1 et 2.
[16] Règlement d’ordre intérieur des Ecoles catholiques, art.1.
[17] Convention, art. 28 et 29 ; Cf. Message de Monseigneur Camille LEMBI aux partenaires éducatifs du
Diocèse d’Isangi, 2002.
[18] Cf. Règlement d’ordre intérieur des écoles catholiques, art. 3 et 4.
[19] Cf.
Collectif, Les sectes, un défi pour
l’évangélisation de l’Afrique, dans Renaître,
n°18 (1994), p.9.
ISUNGU,
Réponses d’un catholique aux questions des sectes, Kinshasa, Médiaspaul,
2006, pp.5-6.
[20] cf. CENCO, Défis pastoraux au
sein du 21ème siècle, Kinshasa, 2006, pp.25-26 ;
René De HAES, Sectes. Une
interpellation, Kinshasa, St Paul Afrique, 1986.
[21] P.O., n°2 et L.G n° 17).
[23] P.O. n° 8-12.
[24] CENCO, Statuts du Clergé
Diocésain, art. 46 et Can 286.
[25] Cf. CEZ, Ministère et vie des
prêtres au Zaïre, n° 145 ; P.O., n° 8.
[26] Cf. CENCO, Statuts du Clergé
Diocésain-Annexe, p. 39-40.
DIOCESE D’ISANGI
|
|
|
|
ABREVIATIONS
ET SIGLES
§
|
:
Paragraphe
|
A.G.
|
:
Ad Gentes
|
Art.
|
:
Article
|
BDD
|
:
Bureau Diocésain de Développement
|
BDOM
|
:
Bureau Diocésain des Œuvres Médicales
|
BDPF
|
:
Bureau Diocésain pour la Promotion Féminine
|
BDUSP
|
:
Bureau Diocésain des Urgences, Solidarité et Partage
|
C.D.
|
:
Christus Dominus
|
C.E.V.
|
:
Communauté Ecclésiale Vivante
|
C.E.Z.
|
:
Conférence Episcopale du Zaïre
|
CALCC
|
:
Commission pour l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo
|
Can.
|
:
Canon
|
CC.
|
:
Canons
|
CENCO
|
:
Conférence Episcopale Nationale du Congo
|
Cf.
|
:
Confer
|
E.I.
|
:
Ecclesiae Imago
|
G.S.
|
:
Gaudium et Spes
|
Ga
|
:
Galates
|
Jn
|
:
Jean
|
L.G.
|
:
Lumen Gentium
|
Mc
|
:
Marc
|
Mgr
|
:
Monseigneur
|
N°
|
:
Numéro
|
O.P.M.
|
:
Œuvres Pontificales Missionnaires
|
P.O.
|
:
Presbyterorum Ordinis
|
P.O.
|
:
Presbyterorum Ordinis
|
R.T.B.I.
|
:
Radio Télé Bondeko d’Isangi
|
S.C.
|
:
Sacrosantum Concilium
|
PREAMBULE
Chers frères et sœurs, à vous tous qui
êtes appelés à constituer l’Eglise-Famille de Dieu à Isangi, grâce et paix de la part de Notre Seigneur (cf. Ga
1, 3).
1. Depuis le 10 juillet 2016, nous
vivons dans la foi unanime, plusieurs événements de grâce, de la part du
Seigneur. Après le triple événement célébré à cette date : le cinquantième
anniversaire de l’érection de notre Diocèse, le cinquième anniversaire de la
disparition tragique de notre frère, Son Excellence Mgr Camille LEMBI ZANELI
ainsi que la fin de la vacance du Siège d’Isangi, nous avons tous voulu porter
nos regards vers l’avenir de notre Eglise diocésaine.
C’est ainsi
qu’avec la grâce de Dieu, nous venons encore de vivre ensemble, en Eglise-Famille
d’Isangi, une suite des assises et des échanges devant nous amener tous à mieux
assumer notre pastorale et l’évangélisation en profondeur de notre Diocèse. Pour
cela, nous remercions le Seigneur et chacun de vous, fils et filles de notre
Diocèse pour toutes les contributions qui ont mené à termes ces différentes
assises. En effet, c'est en communion avec l’Eglise universelle et grâce aux
efforts de chacune et chacun d’entre vous que nous avons été à mesure de
célébrer le Conseil Diocésain de
Pastorale du 12 au 17 février 2017, le Conseil pour les Affaires économiques du
14 au 17 mars de la même année et le Conseil Presbytéral, du 29 au 31 durant le
même mois de mars.
Toutes ces expériences
vécues dans la communion d’esprit, de cœur et de prière ont été l’occasion de
réaliser combien, ensemble, nous pouvons porter de l’avant notre famille
diocésaine.
Il nous semble
à présent arrivé le moment de commencer à traduire dans la vie courante l’ensemble
des acquis de tous ces efforts et espoirs que nous avons suscités pour le bien
de notre Eglise.
2. Les thèmes que nous avons proposés à partir de nos diverses communautés
paroissiales ont pratiquement touché les grandes préoccupations actuelles de
notre famille diocésaine[1]. Dans un
climat fraternel d’échanges, nous avons, en effet, passé en revue les questions
de Liturgie, de la catéchèse, des sacrements, de la pastorale scolaire et sociale, sans omettre celle des
agents pastoraux. Nous avons partagé en famille les préoccupations et les
espoirs qui émaillent au quotidien la vie de notre Famille Diocésaine, y
compris dans sa vie économique et financière.
C’est avec
beaucoup d’enthousiasme que nous avons reçu les différentes propositions et
options qui nous ont été soumises à l’issue de chacune de ces rencontres. Nous
nous faisons le devoir de vous en transmettre l’écho, tout en demandant à
chacun et chacune de vous de les assumer en guise des directives pastorales.
Cependant, il sied de préciser que ce document des directives est coulé en deux
volumes dont le premier, celui-ci, est entièrement consacré aux directives
pastorales. Le second, en guise d’annexe, porte sur les options
économico-financières.
I.
DIRECTIVES D’ADMINISTRATION DU DIOCESE
1-Les
diverses Institutions pastorales
3. Afin de faciliter le
gouvernement pastoral du Diocèse, sont constitués trois doyennés[2].
- Le doyenné Bienheureuse Anuarite
pour les paroisses ayant Isangi pour siège et regroupant les paroisses
Marie-Médiatrice d’Isangi, Saints Pierre et Paul de Yabaondo et Saint Pierre Claver de Yabwanza.
- Le doyenné Sainte Bakhita ayant
pour siège Lokutu et regroupant les
paroisses Saint Augustin de Lokutu, Bienheureux Isidore Bakanja de Mosite, Saint
Louis-Marie Grignion de Montfort de Loleka, Christ-Roi de Yahuma et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de Bondamba.
- Le doyenné Bienheureux Bakanja
pour les paroisses ayant Opala pour siège et regroupant les paroisses
Sacré-Cœur d’Opala et Saint Joseph
Artisan de Wenge.
4. Dans le même souci de faciliter
la pastorale d’ensemble à travers le Diocèse, sont instituées diverses
commissions diocésaines. Chacune d’elles devra nous aider dans la coordination
pastorale des activités et initiatives qui reviennent à leurs charges
respectives. Il s’agit des commissions diocésaines de Liturgie, de la Catéchèse,
de la Pastorale Familiale, de Communication sociale, de l’Education chrétienne,
des Vocations, des Ressources naturelles, des Jeunes, Justice et Paix, de Prise
en charge et de l’Apostolat des laïcs.
Toutes ces commissions travailleront en étroite collaboration et dans la
complémentarité avec le Bureau Diocésain de la Coordination pastorale.
A elles sont
adjointes quelques aumôneries diocésaines pour un accompagnement
particulier des fidèles concernés : les charismatiques, les séminaristes,
les Boboto-Bosembo et la Légion de Marie spécifiquement. Pour ce qui concerne
les autres aumôneries que celles évoquées ci-haut, elles seront instituées,
selon les nécessités, par l’Evêque sur proposition du curé ou du doyen, au
niveau paroissial ou décanal (par exemple l’aumônerie des Hôpitaux, l’aumônerie
des milieux intellectuels et universitaires, de la Police, de l’Armée, de
Prison, etc.).
Il est vivement
demandé aux Animateurs de ces différentes commissions et aumôneries d’assumer
leur service avec un esprit ecclésial de sacrifice, de communion et
d’initiatives; en tenant compte des instances décanales et paroissiales de ces
institutions en vue d’une pastorale d’ensemble.
5. Est institué un Bureau
Diocésain de Coordination pastorale afin d’assumer le service de liaison
nécessaire entre les différentes commissions et aumôneries ; d’étudier les
questions pastorales et d’examiner les rapports des différentes commissions
afin de planifier les activités et de dresser une proposition de plan pastoral élargi,
le cas échéant[3].
2-Les
Structures paroissiales
6. Etant donné le souci
d’uniformiser certaines pratiques et habitudes à travers l’ensemble du Diocèse,
il est désormais convenu que les structures paroissiales figurent comme suit
dans leur ordre : la paroisse, les éventuels centres ; les unités
pastorales que l’on peut considérer comme une corporation des quelques Communautés
Ecclésiales Vivantes (CEV) ; et à la base les CEV elles-mêmes[4].
7. Concernant l’administration
structurelle des CEV, on recourra à un organigramme tel que : le
Catéchiste responsable, le Conseiller, Le Secrétaire et le trésorier[5].
II. DIRECTIVES LITURGIQUES ET SACRAMENTELLES
1-Les
options générales de Liturgie
8. La liturgie est un moment
important de l’expression de notre foi chrétienne[6]. De ce
fait, il importe de la préparer soigneusement et de la célébrer dignement. La
Commission Diocésaine de Liturgie est chargée de veiller au bon déroulement de
cette expression de la foi à travers tout le Diocèse[7]. Elle devra organiser des sessions et prendra
des initiatives pour donner toute sa valeur à la Liturgie. Elle devra résoudre
les difficultés unanimement constatées de la diversité des pratiques, des
attitudes liturgiques et des adaptations indues et importées telles que les
slogans, les cris, les nuances linguistiques étranges aux habitudes et usages
de la liturgie catholique ; fruit d’imitation des pratiques des sectes.
En particulier, elle devra veiller
à la digne célébration de la liturgie eucharistique pour que soit évitée la
confusion des rites et d’autres déviations remarquées pendant ce moment[8]. Les curés
et les autres agents pastoraux, clercs et laïcs, sont priés de lui faciliter
cette tâche et d’œuvrer efficacement en concorde avec elle pour la mise en
œuvre des options que cette commission lèvera pour le bien de tout le Diocèse.
9. Nous attendons une
collaboration importante des prêtres pour une plus digne célébration de la
liturgie en général et de la liturgie eucharistique en particulier. En ce qui
concerne celle-ci, il leur est vivement recommandé de préparer et de soigner
les homélies pour qu’elles répondent à leurs objectifs d’expliciter la Parole
de Dieu et d’exhorter les fidèles à une vie chrétienne de témoignage. Ceci dit,
ils devront éviter des homélies longuement ennuyeuses et qui s’attaquent à
certains individus ; ou encore contiennent des paroles à la limite
injurieuses[9].
Ils veilleront également au respect de l’autel comme table strictement réservée à l’Eucharistie. Les
annonces sont à donner à partir de l’ambon.
10. Avec les prêtres, tous les
autres animateurs de la Liturgie devront veiller à la célébrer selon les
rituels en vigueur.
Les prêtres devront bannir les
bénédictions des offrandes et de ceux qui viennent les présenter pendant
l’eucharistie[10].
Les bénédictions des quêtes
spéciales, des dîmes et de la prise en charge peuvent se faire globalement en
dehors de la célébration eucharistique.
11. Les animateurs pastoraux et
les catéchistes sont vivement interpellés en ce qui concerne les usages et les
initiatives liturgiques de leur ressort. Ils devront se soumettre aux
orientations nouvelles qui leur seront communiquées par la Commission
Diocésaine de Liturgie en passant par leurs curés respectifs. Il s’agit
essentiellement des questions relatives aux livres et aux habits liturgiques
propres au genre de célébrations qu’ils sont appelés à guider. Il va de soi
qu’ils ne sont pas habilités à poser certains gestes liturgiques ni à utiliser
certaines pratiques comme la bénédiction ou l’encensement.
2-Les
directives en matière des sacrements
12. Il est vrai que les directives
en matière des sacrements seront davantage déterminées dans le Directoire
Diocésain des sacrements de sorte que soient connues les dispositions
imposables à l’ensemble du Diocèse. Pour le moment, une collaboration est
nécessaire pour qu’aboutisse le processus d’élaboration dudit Directoire. Les
curés sont appelés à réaliser un travail de base pour indiquer comment se
déroulent la préparation et la célébration des sacrements d’initiation dans
chacune de paroisses. Il sera utile de signifier également les difficultés rencontrées
dans ce processus et les propositions claires pour le bien du Diocèse, en cette
matière. C’est à base de ces échanges qu’une étude sera poursuivie au niveau du
Bureau Diocésain de coordination pastorale pour ébaucher les perspectives d’un
document final.
13. Une autre question cruciale est
celle de la tenue des documents relatifs aux sacrements. En effet, on ne peut
pas recevoir un sacrement sans traces écrites. C’est une charge qui incombe en
premier aux curés et à leurs vicaires paroissiaux[11].
Cependant, tous les autres agents pastoraux laïcs et/ou religieux devront
s’impliquer dans la mesure du possible pour que ce service soit considéré comme
partie intégrante de la réception des sacrements.
A cette question, il faut
naturellement joindre celle des soins appropriés pour la Catéchèse : la
profondeur du contenu, la régularité des enseignements et l’évaluation des
candidats. Les personnes chargées de ce service sont encouragées à prendre
conscience de l’importance de ce ministère pour la vie de l’Eglise. De plus,
elles sont invitées à l’accomplir avec disponibilité, amour de l’Eglise et
esprit de sacrifice[12].
14. Parmi les sacrements, les
échanges de différentes rencontres ont montré que nous devons tous manifester
une attention particulière au sacrement du mariage. La pesanteur
socio-culturelle a été régulièrement épinglée pendant nos différents dialogues
comme un des éléments qui bloquent les fidèles à accéder à ce sacrement ;
sans compter les autres causes non moins négligeables comme la peur de
l’infidélité, de la stérilité ainsi que le contre-témoignage dans la vie des
couples. Les curés sont encore invités à collaborer en cette matière pour étudier
les réalités coutumières, de l’administration territoriale et autres afin de
transmettre les résultats de leurs études au Bureau Diocésain de Coordination
pastorale ; et ce, au besoin, avec des propositions concrètes pour éviter
les blocages éventuels dressés par ces réalités.
15. Tout en comptant sur les
initiatives pastorales de la nouvelle commission de la Pastorale familiale, les
prêtres et tous les autres agents pastoraux laïcs et, même les autres fidèles
qui le peuvent, sont vivement conviés à encourager les autres fidèles à braver
les obstacles qui les empêchent d’accéder au sacrement de mariage[13]. Par
des moyens de l’Eglise tels que la prédication, les moyens de communication
sociale, les célébrations solennisées,
certaines catégories des personnes méritent d’être particulièrement
approchées dans cette sensibilisation : les jeunes gens et jeunes filles,
les responsables des groupes à charismes propres, les enseignants et les autres
ouvriers des institutions de l’Eglise.
Il convient également d’insister
sur le témoignage dans la vie des mariés (surtout la fidélité) qui peut devenir
un encouragement vivant qui attire les autres à désirer et à contracter le
mariage religieux, parce que « le sacrement du mariage signifie l’union du
Christ et de l’Eglise. Il donne aux époux la grâce de s’aimer de l’amour dont
le Christ a aimé son Eglise, la grâce du sacrement perfectionne ainsi l’amour
humain des époux, affermit leur unité indissoluble et les sanctifie sur le
chemin de la vie éternelle»[14].
III. DIRECTIVES VISANT LES FORMES SPECIFIQUES DE
PASTORALE
1°
La Pastorale scolaire
16. Notre Eglise diocésaine a le
droit et le devoir de porter la charge de l’éducation de nos enfants à l’âge
scolaire. Mais nous devons tous veiller pour que cette éducation soit de
qualité et respecte les orientations de notre foi catholique. Nous avons
également à respecter la Convention entre l’Eglise et l’Etat Congolais en
matière d’enseignement[15], les
différentes directives du Ministère de l’Enseignement Primaire, secondaire et
Professionnel. C’est ainsi que sont interpellés le Coordinateur diocésain et
son adjoint à s’engager davantage pour que nos écoles conventionnées
catholiques soient placées dans les conditions nécessaires à atteindre ces
objectifs. Parmi celles-ci, l’agrément et la mécanisation des écoles et des
enseignants ; la diversification des options en tenant également compte de
celles techniques. La vigilance sur les documents scolaires adéquats (le manuel
de religion en particulier), l’organisation régulière des sessions en faveur
des enseignants pour leur remise à niveau.[16] L’émulation à travers la promotion des écoles
pilotes (Lomami, Y’aiso, Tosalisana, Lombe et Mombongo) est aussi à encourager.
17. La Commission diocésaine de
l’Education Chrétienne veillera, de concert avec les conseils pédagogiques
paroissiaux, à ce que la Coordination des Ecoles et les chefs de nos
établissements scolaires appliquent scrupuleusement les directives portant sur
la pastorale scolaire dans l’ensemble de notre diocèse.
18. Il est indispensable de mettre
en place le conseil pédagogique, le conseil de gestion, le conseil de discipline,
l’équipe pastorale et le gouvernement des élèves dans toutes les paroisses et
les écoles de notre diocèse.[17]
19. La franche collaboration est
vivement recommandée entre les parents et les enseignants pour la réussite de
l’éducation des enfants au sein de nos écoles. Les parents sont invités à
prendre en cœur l’éducation de leurs enfants, car c’est la mission fondamentale
qu’ils ont reçue de Dieu, notamment aider leurs enfants à le connaître, à
l’aimer, à l’adorer et à le servir dans leur vie. Les enseignants doivent
assumer leur responsabilité d’éducateurs avec une conscience religieuse bien
formée, c’est-à-dire témoigner de leur capacité de coopérer positivement à
l’éducation du sens religieux par sa vision du monde, ses conseils et son
exemple de vie[18].
La cohésion de l’équipe enseignante est recommandée pour la réussite de
l’éducation : cohésion de foi et d’appartenance religieux, cohésion
d’idéal pédagogique, de dévouement, de don de soi, d’amour et d’accueil (Jn
15,12 ; Mc 10,13-16), de travail bien fait et fini, de témoignage de vie
en famille…
20. La Coordination des écoles
conventionnées catholiques veillera à donner les lettres de fonctionnement
provisoire aux écoles qui n’ont pas encore reçu l’arrêté ministériel pour que
ces écoles ne soient pas récupérées par d’autres réseaux. De plus, elle
veillera à accélérer les démarches pour l’agrément et la mécanisation de nos
écoles; à diversifier les options dans les écoles secondaires en privilégiant
surtout les options techniques et professionnelles.
21. La Coordination des écoles
conventionnées catholiques devra confier la gestion de certaines écoles aux
prêtres, religieux et religieuses.
22. Aux efforts qui seront
consentis au niveau du Bureau de la Coordination de nos écoles conventionnées
catholiques devront s’adjoindre ceux des chefs d’Etablissements et de leurs
collaborateurs. Ces derniers prendront les mesures qui s’imposent pour que les écoles
ne souffrent guère du manque des manuels, d’équipements nécessaires et que le
Calendrier scolaire soit respecté. Ils devront en particulier lutter contre
certaines antivaleurs qui ont tendance à s’installer dans les structures
éducatrices du pays, en particulier la tricherie et la corruption sous toutes
ses formes.
Les éducateurs veilleront à bien
soigner l’expression aussi bien écrite qu’orale des élèves. Ils devront
également à la discipline et à la morale catholique, sans oublier la tenue et
la coiffure qui respectent la dignité de la personne humaine et qui se conforment
à la conduite chrétienne.
Par ailleurs, le mécanisme de
perception de prime et autre intervention ponctuelle devrait être assuré de
sorte que certains élèves ne ratent pas les cours, faute d’argent. Les cas
d’irrégularité constatés en rapport avec la doctrine et/ou la morale catholique
feront objet d’un dossier à ouvrir selon les dispositions en vigueur.
23. Pour les agents du Bureau de
la Coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques et même pour
les enseignants, il est recommandé que leur morale catholique soit éprouvée.
Ils sont appelés à être modèles au sein de leurs communautés respectives et à témoigner de
leur engagement dans la foi catholique. En particulier, la situation
matrimoniale irrégulière de certains d’entre eux doit être régularisée. Les
curés et les autres agents pastoraux sont appelés à les accompagner dans cette
démarche.
24. En vue de coopérer
positivement à l’éducation du sens religieux au sein des écoles conventionnées
catholiques, il est indiqué d’échanger les enseignants des autres réseaux qui
se trouvent chez nous d’avec les nôtres qui œuvrent dans les écoles d’autres
réseaux ; et de remettre à la disposition de l’Etat ceux qui, œuvrant dans
les écoles de notre réseau, ne sont pas de la foi et de la morale catholiques
et ce, particulièrement, dans les écoles primaires.
Enfin, les chefs d’établissement
et les enseignants doivent être ouverts pour travailler partout à travers le
Diocèse. Du coup, ils sont invités à accepter les mutations si le bien de la
pastorale éducative à travers le Diocèse l’exige.
Pour les élèves, il est recommandé
d’être réceptifs à la morale catholique proposée dans nos écoles.
25. En ce qui concerne le cas
particulier des enseignants célibataires, vu la délicatesse de leur situation et pour éviter les risques de graves
scandales, il leur est demandé de faire connaître leur fiancé (e) à leur
autorité avant que n’arrive la grossesse. Ils devront, clairement en plus,
exprimer leur volonté de célébrer le mariage religieux.
26. Le recrutement des enseignants
doit désormais suivre la ligne de conduite qui profile dans les présentes
directives pastorales. On ne prendra que les catholiques pratiquants pour les
écoles primaires et on privilégiera les catholiques pour les écoles
secondaires. Outre les titres scolaires et différentes attestations, le
Coordinateur devra requérir l’avis du curé en son Conseil pédagogique paroissial.
Le candidat devra passer un test oral et écrit pour qu’on s’assure de son vrai
niveau intellectuel. Le seul livret de baptême ne suffit plus pour avoir une
commission d’affectation.
Il en sera de même pour la
promotion d’un enseignant. Outre l’évaluation du bulletin de signalement de
trois dernières années, seront prises en compte sa moralité générale et sa
situation matrimoniale ; sans oublier son engagement au sein de sa
communauté ecclésiale ainsi que sa capacité à gérer une école. Il va alors de
soi que le Coordinateur, comme pour le cas du recrutement de nouveaux
enseignants, requiert pour cette promotion, l’avis du curé en son Conseil
pédagogique paroissial.
2°
La pastorale sociale
27. A travers certains de ces
organes, notre Eglise Diocésaine est appelée à assumer une pastorale sociale en
faveur de tous. Dans le cas de présentes directives, nous voulons, tout en
encourageant ce qui est déjà fait, tracer les lignes complémentaires de cette pastorale à travers
quelques organes que nous avons abondamment évoqués pendant nos différents
échanges. Il s’agit de la Commission Diocésaine Caritas-Développement, de la
Commission Diocésaine Justice et Paix ainsi que de la Radio diocésaine.
28. En ce qui concerne la
Commission Diocésaine Caritas-Développement, force est de constater qu’elle a
fourni beaucoup de services qui ont témoigné de la présence de l’Eglise auprès
des personnes en situation de détresse :
maladies, catastrophes, misère … Toutefois, il est apparu dans les
échanges que les personnes et les communautés ont encore besoin de sa plus
grande proximité ; surtout en dehors du centre d’Isangi. Ce souhait
vivement exprimé peut devenir une
réalité si, entre autres, est réalisé le fonctionnement intégré de quatre bureaux
de cette Commission : Bureau Diocésain des Urgences, Solidarité et Partage
(BDUSP) ; Bureau Diocésain de Développement (BDD) ; Bureau Diocésain
des Œuvres Médicales (BDOM) et Bureau Diocésain pour la Promotion Féminine
(BDPF). Cette intégration recommandée devra toucher également les organigrammes
afférents à l’intégration : Secrétariat, Comptabilité et Logistique.
Une fois, le fonctionnement
intégré réalisé, tous les animateurs de cette Commission Caritas-Développement devront
témoigner d’un esprit profond de collaboration et du sens de l’Eglise. La
Caritas doit être et rester le lieu du témoignage de vie chrétienne aussi bien
dans ses actions en faveur des personnes en difficultés que dans la vie et les
relations interpersonnelles de ses animateurs conformément aux Statuts,
Règlement Intérieur et Manuel de procédure de gestion de cette institution
diocésaine.
29. Il est vrai que la Commission
Diocésaine Justice et Paix n’est pas parmi les nouvelles commissions instituées.
Cependant, les échanges au moment de nos rencontres donnent à recommander
vivement qu’elle soit redynamisée.
C’est à l’appui de ces
considérations que sont davantage recommandées sa présence et ses actions là où
il y a nécessité. Aussi les animateurs de cette Commission, surtout le Bureau, devront-ils
davantage s’engager pour que leurs interventions dans les circonstances et les
situations où on les attend, soient visibles et sensibles. En particulier, le
Bureau de cette commission devra planifier et assurer la formation des curés,
de sorte que ceux-ci s’engagent efficacement à l’implantation de cette
commission en paroisses.
30. Nul n’ignore l’importance de
la Radio Diocésaine dans la pastorale du Diocèse. Les défis sont cependant
importants lorsque nous considérons que ses heures d’émissions sont bien
limitées et que ses moyens d’autosuffisance sont précaires. C’est ainsi que le
personnel est interpellé à l’esprit de créativité et d’ouverture loyale, afin
de permettre à la Radio de devenir une unité de production qui permette d’améliorer
les émissions et de faire face convenablement à ses différentes charges.
L’équipe dirigeante de la radio est conviée à intérioriser la déontologie de
communication et de l’éthique chrétienne.
La Radio étant un bien à
l’avantage de tout le diocèse, le curé et les autres agents pastoraux sont invités
à sensibiliser les autres fidèles à soutenir la radio ; en l’occurrence à
l’occasion de la journée de la communication sociale. Il faudra en plus organiser
une collecte spéciale aux fins de soutenir le fonctionnement de la Radio.
3°
La question des sectes
31. Nul ne peut actuellement se
voiler la face devant la prolifération de nouveaux mouvements religieux, des
sectes et églises de réveil. En même temps que ceux-ci paraissent être un
sous-produit de la situation socio-économique traversée par notre peuple, ils
peuvent aussi constituer une interpellation et un défi pour notre foi et notre
manière de la vivre.[19] Nos
échanges ont permis de prendre conscience que nous ne pouvons plus garder les
bras croisés devant ce phénomène, car beaucoup de nos fidèles sont en
déperdition. Les approches qui ont été faites nous ont permis de recommander à
tous les fidèles de savoir garder leur foi reçue définitivement au baptême et
d’en rendre compte en toutes circonstances qui l’exigent (cf. 1P3, 15).
32. Les prêtres et tous les autres
agents pastoraux sont particulièrement interpellés à bien catéchiser, instruire,
former et encadrer nos chrétiens pour qu’ils soient bien à mesure de donner
raison à leur foi catholique et des pratiques y afférentes. Ils doivent se
faire plus proches de leurs fidèles par leur sollicitude pastorale profonde et
leur disponibilité, de sorte que leurs frères et sœurs ne soient pas délaissés
à la merci des velléités des sectes[20].
Une fois de plus, ils sont invités
à un témoignage de vie exemplaire et responsable pour éviter la déperdition de
leurs frères et sœurs. Ils doivent gérer certains différends et autres
difficultés avec charité et discrétion.
33. Tous les autres fidèles sont
également interpellés à respecter leurs responsables, surtout lorsqu’ils se
trouvent en situation d’égarement. Un dialogue interne franc est un geste plus
charitable que la diffamation qui expose l’Eglise devant les mouvements
sectaires.
En particulier, les membres du
groupe Renouveau charismatique
catholique sont conviés à plus d’esprit de communion ; ils doivent
accepter de se laisser guidés par leurs prêtres. L’Esprit-Saint rassemble et ne
divise pas. De plus, ils devront protéger l’identité et la doctrine catholique
au lieu d’admettre foncièrement, ou presque, les manières de faire des sectes.
IV. LES DIRECTIVES VISANT LES AGENTS PASTORAUX
1.
La pastorale des vocations sacerdotales et religieuses
34. Les agents pastoraux clercs ont
un rôle important dans la pastorale. En effet, configurés au Christ Bon
Pasteur, ils sont associés au ministère pastoral de l’Evêque de façon
singulière[21].
Or, il est un constat que notre famille diocésaine a besoin des plus de prêtres
encore pour assurer convenablement les fonctions pastorales leur dévolues. Pour
ce, il est impérieux que les curés et les autres prêtres des paroisses se
préoccupent et s’occupent effectivement de la pastorale des vocations. Ils
devront encourager les jeunes aussi bien à la vie sacerdotale qu’à la vie
religieuse et ce, par leur parole et par leur exemple de vie.
35. Le Petit Séminaire
Anuarite-Bolingo et la Propédeutique Saint Camille sont des maisons diocésaines
de formation sacerdotale. Tout en encourageant les travaux réalisés, le Recteur
et toute l’équipe formatrice sont invités à soigner davantage l’inscription des
jeunes désireux d’y évoluer afin de continuer à garantir le respect des
objectifs de ces maisons destinées prioritairement à la formation de futurs
prêtres.
Dans cette optique, les
inscriptions aux séminaires doivent se faire sur présentation des CEV aux
curés. Ceux-ci, après avis et considération, présenteront les candidats à la
direction du séminaire pour inscription. L’équipe formatrice est appelée à
cultiver le sens de l’Eglise, à promouvoir la collaboration sincère et la
concorde de sorte que le genre de vie mené par les formateurs soit aussi une
contribution efficace à la formation intégrale des séminaristes. Ceci dit, ils
sont invités à tenir régulièrement les rencontres communautaires afin
d’harmoniser leurs vues et de résoudre certaines difficultés à l’interne.
36. Le défi de l’insuffisance des
moyens de subsistance dans les maisons diocésaines de formation sacerdotale est
une réalité. La recherche des moyens complémentaires de ceux qui sont
disponibles incombe à toute la famille diocésaine. C’est dans cet ordre d’idées
que devra être encouragé le devoir de faire des collectes dans nos différentes
communautés du Diocèse afin de porter secours au bon fonctionnement de ces
maisons diocésaines de formation.
Cependant, toute la Communauté
vivant au Séminaire (formateurs et formés) doit également être mû par un esprit
de créativité et d’initiatives pour l’autofinancement. Les maisons de formation
ne doivent pas être simplement et purement des unités de consommation. Tous les
membres doivent se mobiliser pour rendre la vie agréable dans la communauté.
C’est dans cette optique qu’un accent particulier doit être mis sur le travail
manuel orienté vers la production. Les formateurs doivent, pour ce faire, être
modèles pour les formés.
37. Le Diocèse a également des
grands séminaristes, tant en philosophie qu’en théologie. Leur encadrement au
Séminaire devrait trouver une continuité au Diocèse pour éviter un hiatus dans
leur formation. C’est ainsi que tous les prêtres sont conviés à assurer
davantage leur encadrement, surtout pendant les vacances. Ceci peut se faire
entre autres par le souci de les occuper pendant les vacances, sans pour autant
occulter chez eux l’esprit d’initiative ou encore la liberté de se manifester.
L’oisiveté est à éviter tant pendant le stage que pendant les vacances en
famille.
Par ailleurs, l’exigence
d’évaluation doit être prise au sérieux en ce qui concerne le temps de stage et
le temps des vacances en famille ; et ce, toujours dans le but d’améliorer
ce qui doit l’être dans leur cheminement au sacerdoce.
Enfin, pour éviter le hiatus
ci-haut évoqué, le rôle des parents, tuteurs ou autres membres de famille des séminaristes
est aussi à souligner. Toutes ces personnes sont appelées à encourager les
séminaristes et autres candidats à la vie sacerdotale et/ou religieuse par leur
appui et leur encadrement édifiants pendant les vacances ou le séjour en
famille.
2-
Concernant la vie et le ministère des prêtres
38. Il est important de
reconnaître le service pastoral combien important que les prêtres, en collaboration
avec les autres agents pastoraux laïcs, rendent pour enseigner, gouverner et
sanctifier le peuple de Dieu dans notre Diocèse[22].
Doivent être encouragées les activités et les initiatives qui vont dans le sens
d’édifier les fidèles et de travailler ensemble pour relever les défis de l’évangélisation
de notre diocèse. Pour continuer à mieux assumer cette charge, les prêtres doivent
soigner davantage leur vie spirituelle à la lumière de la Parole de Dieu et grâce
à la pratique régulière des sacrements afin de continuer à se sanctifier par le
genre de vie et de ministère qu’ils ont choisis. Ils sont appelés à donner une
grande valeur à leur identité et à leur état de vie et à se munir des valeurs
incontournables à leur ministère, en particulier l’humilité et le sacrifice[23].
38. Nos échanges ont
fraternellement indiqué certains défis récurrents auxquels les prêtres doivent
particulièrement faire face. En dépit des efforts consentis, ils sont davantage
conviés au respect de leurs engagements, en particulier la chasteté dans le
célibat, le détachement et la vie communautaire fraternelle. De plus, ils
devront éviter d’être les porteurs des antivaleurs décriées, qui rongent dangereusement
notre société et qu’ils sont censés combattre : la mégestion des biens
communautaires, la contrefaçon, la médisance, l’orgueil, la paresse, le
tribalisme, l’attachement aux
groupuscules, les disputes et la recherche effrénée du gain et du pouvoir.
Dans leur
apostolat, ils sont invités à plus de proximité de leurs fidèles afin de
partager avec eux aussi bien les moments heureux qu’éprouvants. De plus, ils sont
invités à se détacher du goût du lucre qui expose aux dangers du négoce et des
dettes insurmontables envers les tierces personnes[24].
40. La vie communautaire est un
sous-bassement important à la pastorale des prêtres.[25] Elle
mérite d’être soignée pour que les communautés sacerdotales soient des lieux de
témoignage de la vie chrétienne et les moyens de bien accomplir la pastorale.
C’est en effet, à partir de cette vie communautaire, que les prêtres devront
cultiver la fraternité sincère, l’estime mutuelle, le pardon, l’humilité et
l’abandon des ambitions égoïstes. Mais aussi et surtout c’est le lieu de
grandir dans la réceptivité aux remarques fraternelles faites par les autres confrères
pour le bien communautaire et celui de chaque membre.
Les rencontres communautaires fréquentes
et régulières sont vivement recommandées en vue de faciliter le dialogue
interpersonnel pour le bien de la communauté et pour prévenir certaines crises
qui peuvent handicaper aussi bien l’harmonie communautaire que les relations
interpersonnelles.
Tous les agents pastoraux sont
invités à collaborer dans la franchise et dans le respect mutuel en tenant
compte du principe de subsidiarité.
41. La formation permanente des
prêtres est plus qu’un souhait. Elle est « urgente et capitale »
étant donné le rythme de l’évolution de notre société[26]. Comme
nos échanges ont eu à le souligner, c’est d’abord le prêtre lui-même à qui
revient le devoir d’assurer cette tâche pour le bien de son apostolat. La
passion pour l’apostolat, les lectures personnelles et le goût des informations
sont autant des voies qui lui permettront de se mettre continuellement à jour
pour assumer son ministère dans un monde de moins en moins sclérosé.
L’Animateur spirituel du clergé
peut régulièrement être instruit pour organiser des sessions de formation et de
recyclage en faveur des prêtres et d’autres agents pastoraux, le cas échéant.
Les études après les grands
séminaires pour les prêtres sont vivement souhaitées, à condition d’obtenir une
bourse conséquente pour cette fin. Ces études se feront selon les besoins pastoraux
du Diocèse et les orientations de l’Evêque et non selon la volonté du prêtre.
Outre l’obtention de bourse et le besoin du diocèse, les qualités
intellectuelles et la moralité du prêtre sont requises pour l’envoi aux études.
3-Concernant
les agents pastoraux laïcs
42. Notre diocèse est reconnaissant
à l’endroit des agents pastoraux laïcs qui, depuis l’aube de son érection,
donnent une contribution énorme pour l’évangélisation. Les animateurs
pastoraux, les catéchistes régionaux, les autres catéchistes ainsi que tous les
autres laïcs associés et engagés pour le service de leurs frères et sœurs dans
la foi et l’amour réalisent un apostolat constant et fructueux pour le bien de
l’Eglise. Tout en les encourageant, nous avons pris en compte le fait que leur nombre
est en train de diminuer, alors que le besoin pastoral continue à croître et
que l’effectif des prêtres est encore à rehausser. Les jeunes et autres
personnes désireuses de servir le Seigneur à travers leurs frères et sœurs
comme catéchistes et animateurs pastoraux sont donc encouragés pour cette fin.
Les curés et les autres agents pastoraux tant clercs que laïcs doivent contribuer à susciter et à encourager cette
vocation.
43. La formation ordinaire et
permanente des agents pastoraux laïcs doit également préoccuper toute la
famille diocésaine[27]. C’est ainsi que les curés, les autres prêtres et agents pastoraux doivent
collaborer pour que dans les jours qui viennent le Diocèse réalise son rêve de
continuer à former des animateurs pastoraux à l’Institut Supérieur des sciences
religieuses de notre Province Ecclésiastique de Kisangani ou autre.
Il est aussi impérieux que nous
remettions en œuvre le Centre catéchétique et/ou pastoral qui, au niveau du
Diocèse, est chargé de former nos catéchistes et autres agents pastoraux laïcs.
Donné à Isangi, en la mémoire de
Saint Jean-Marie Vianney, le 04 août
2017.
(Ad experimentum)
« Sufficit tibi
gratia mea. »
+ Mgr Dieudonné MADRAPILE TANZI,
Evêque
d’Isangi.
Pour la chancellerie de l’Evêché
d’Isangi,
Abbé Joseph-Emmanuel MOLA,
Secrétaire-Chancelier
[1] A partir des propositions reçues a été formulé le grand thème qui a
guidé les réflexions et les échanges du Conseil Diocésain de pastorale :
« Nouvelle ère d’évangélisation dans
l’Eglise-Famille d’Isangi. Options et directives pastorales ».
[2] Can.374, §2 ; CONGREGATION POUR LES EVEQUES, Ecclesiae Imago, n° 184.
[3] Cf. Décret Episcopal 068/DIS/05/2017 du 06 mai 2017.
[6] CONCILE VATICAN II, Sacrosanctum
Concilium, n°10.
[7] Ibidem, n°22.
[8] Cf. CENCO, Directives de
l’Episcopat Congolais pour une célébration digne et correcte de la Sainte Eucharistie,
n° 31.
[9] CONGREGATION POUR LE CLERGE, Directoire
Pour Le Ministère Et La Vie Des Prêtres,
n° 49.
[10] CENCO, Idem.
[11] Can. 535, §1.
[13] Can. 1055 et Gaudium et spes, n°
52.
[14] Catéchisme de l’Eglise
Catholique, n° 1661. Lumen Gentium,
n° 11.
[15] Convention, art. 1 et 2.
[16] Règlement d’ordre intérieur des Ecoles catholiques, art.1.
[17] Convention, art. 28 et 29 ; Cf. Message de Monseigneur Camille LEMBI aux partenaires éducatifs du
Diocèse d’Isangi, 2002.
[18] Cf. Règlement d’ordre intérieur des écoles catholiques, art. 3 et 4.
[19] Cf.
Collectif, Les sectes, un défi pour
l’évangélisation de l’Afrique, dans Renaître,
n°18 (1994), p.9.
ISUNGU,
Réponses d’un catholique aux questions des sectes, Kinshasa, Médiaspaul,
2006, pp.5-6.
[20] cf. CENCO, Défis pastoraux au
sein du 21ème siècle, Kinshasa, 2006, pp.25-26 ;
René De HAES, Sectes. Une
interpellation, Kinshasa, St Paul Afrique, 1986.
[21] P.O., n°2 et L.G n° 17).
[23] P.O. n° 8-12.
[24] CENCO, Statuts du Clergé
Diocésain, art. 46 et Can 286.
[25] Cf. CEZ, Ministère et vie des
prêtres au Zaïre, n° 145 ; P.O., n° 8.
[26] Cf. CENCO, Statuts du Clergé
Diocésain-Annexe, p. 39-40.
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