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samedi 26 août 2017

Directives Pastorales du Diocèse d'Isangi




DIOCESE D’ISANGI

  
PREAMBULE

        Chers frères et sœurs, à vous tous qui êtes appelés à constituer l’Eglise-Famille de Dieu à Isangi, grâce et  paix de la part de Notre Seigneur (cf. Ga 1, 3).

1. Depuis le 10 juillet 2016, nous vivons dans la foi unanime, plusieurs événements de grâce, de la part du Seigneur. Après le triple événement célébré à cette date : le cinquantième anniversaire de l’érection de notre Diocèse, le cinquième anniversaire de la disparition tragique de notre frère, Son Excellence Mgr Camille LEMBI ZANELI ainsi que la fin de la vacance du Siège d’Isangi, nous avons tous voulu porter nos regards vers l’avenir de notre Eglise diocésaine.

C’est ainsi qu’avec la grâce de Dieu, nous venons encore de vivre ensemble, en Eglise-Famille d’Isangi, une suite des assises et des échanges devant nous amener tous à mieux assumer notre pastorale et l’évangélisation en profondeur de notre Diocèse. Pour cela, nous remercions le Seigneur et chacun de vous, fils et filles de notre Diocèse pour toutes les contributions qui ont mené à termes ces différentes assises. En effet, c'est en communion avec l’Eglise universelle et grâce aux efforts de chacune et chacun d’entre vous que nous avons été à mesure de célébrer  le Conseil Diocésain de Pastorale du 12 au 17 février 2017, le Conseil pour les Affaires économiques du 14 au 17 mars de la même année et le Conseil Presbytéral, du 29 au 31 durant le même mois de mars.

Toutes ces expériences vécues dans la communion d’esprit, de cœur et de prière ont été l’occasion de réaliser combien, ensemble, nous pouvons porter de l’avant notre famille diocésaine.

Il nous semble à présent arrivé le moment de commencer à traduire dans la vie courante l’ensemble des acquis de tous ces efforts et espoirs que nous avons suscités pour le bien de notre Eglise.

2. Les thèmes que nous avons  proposés à partir de nos diverses communautés paroissiales ont pratiquement touché les grandes préoccupations actuelles de notre famille diocésaine[1]. Dans un climat fraternel d’échanges, nous avons, en effet, passé en revue les questions de Liturgie, de la catéchèse, des sacrements, de la pastorale  scolaire et sociale, sans omettre celle des agents pastoraux. Nous avons partagé en famille les préoccupations et les espoirs qui émaillent au quotidien la vie de notre Famille Diocésaine, y compris dans sa vie économique et financière.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons reçu les différentes propositions et options qui nous ont été soumises à l’issue de chacune de ces rencontres. Nous nous faisons le devoir de vous en transmettre l’écho, tout en demandant à chacun et chacune de vous de les assumer en guise des directives pastorales. Cependant, il sied de préciser que ce document des directives est coulé en deux volumes dont le premier, celui-ci, est entièrement consacré aux directives pastorales. Le second, en guise d’annexe, porte sur les options économico-financières.

I. DIRECTIVES D’ADMINISTRATION DU DIOCESE

1-Les diverses Institutions pastorales

3. Afin de faciliter le gouvernement pastoral du Diocèse, sont constitués trois doyennés[2].
- Le doyenné Bienheureuse Anuarite pour les paroisses ayant Isangi pour siège et regroupant les paroisses Marie-Médiatrice d’Isangi, Saints Pierre et Paul de Yabaondo et  Saint Pierre Claver de Yabwanza.
- Le doyenné Sainte Bakhita ayant pour  siège Lokutu et regroupant les paroisses Saint Augustin de Lokutu, Bienheureux Isidore Bakanja de Mosite, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort de Loleka, Christ-Roi de Yahuma et  Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de Bondamba.
- Le doyenné Bienheureux Bakanja pour les paroisses ayant Opala pour siège et regroupant les paroisses Sacré-Cœur d’Opala et  Saint Joseph Artisan de Wenge.

4. Dans le même souci de faciliter la pastorale d’ensemble à travers le Diocèse, sont instituées diverses commissions diocésaines. Chacune d’elles devra nous aider dans la coordination pastorale des activités et initiatives qui reviennent à leurs charges respectives. Il s’agit des commissions diocésaines de Liturgie, de la Catéchèse, de la Pastorale Familiale, de Communication sociale, de l’Education chrétienne, des Vocations, des Ressources naturelles, des Jeunes, Justice et Paix, de Prise en charge et de l’Apostolat des laïcs.  Toutes ces commissions travailleront en étroite collaboration et dans la complémentarité avec le Bureau Diocésain de la Coordination pastorale.

A elles sont adjointes quelques aumôneries diocésaines pour un accompagnement particulier des fidèles concernés : les charismatiques, les séminaristes, les Boboto-Bosembo et la Légion de Marie spécifiquement. Pour ce qui concerne les autres aumôneries que celles évoquées ci-haut, elles seront instituées, selon les nécessités, par l’Evêque sur proposition du curé ou du doyen, au niveau paroissial ou décanal (par exemple l’aumônerie des Hôpitaux, l’aumônerie des milieux intellectuels et universitaires, de la Police, de l’Armée, de Prison, etc.).

Il est vivement demandé aux Animateurs de ces différentes commissions et aumôneries d’assumer leur service avec un esprit ecclésial de sacrifice, de communion et d’initiatives; en tenant compte des instances décanales et paroissiales de ces institutions en vue d’une pastorale d’ensemble.
5. Est institué un Bureau Diocésain de Coordination pastorale afin d’assumer le service de liaison nécessaire entre les différentes commissions et aumôneries ; d’étudier les questions pastorales et d’examiner les rapports des différentes commissions afin de planifier les activités et de dresser une proposition de plan pastoral élargi, le cas échéant[3].

2-Les Structures paroissiales

6. Etant donné le souci d’uniformiser certaines pratiques et habitudes à travers l’ensemble du Diocèse, il est désormais convenu que les structures paroissiales figurent comme suit dans leur ordre : la paroisse, les éventuels centres ; les unités pastorales que l’on peut considérer comme une corporation des quelques Communautés Ecclésiales Vivantes (CEV) ; et à la base les CEV elles-mêmes[4].

7. Concernant l’administration structurelle des CEV, on recourra à un organigramme tel que : le Catéchiste responsable, le Conseiller, Le Secrétaire et le trésorier[5].


II. DIRECTIVES LITURGIQUES ET SACRAMENTELLES

1-Les options générales de Liturgie

8. La liturgie est un moment important de l’expression de notre foi chrétienne[6]. De ce fait, il importe de la préparer soigneusement et de la célébrer dignement. La Commission Diocésaine de Liturgie est chargée de veiller au bon déroulement de cette expression de la foi à travers tout le Diocèse[7].  Elle devra organiser des sessions et prendra des initiatives pour donner toute sa valeur à la Liturgie. Elle devra résoudre les difficultés unanimement constatées de la diversité des pratiques, des attitudes liturgiques et des adaptations indues et importées telles que les slogans, les cris, les nuances linguistiques étranges aux habitudes et usages de la liturgie catholique ; fruit d’imitation des pratiques des sectes.

En particulier, elle devra veiller à la digne célébration de la liturgie eucharistique pour que soit évitée la confusion des rites et d’autres déviations remarquées pendant ce moment[8]. Les curés et les autres agents pastoraux, clercs et laïcs, sont priés de lui faciliter cette tâche et d’œuvrer efficacement en concorde avec elle pour la mise en œuvre des options que cette commission lèvera pour le bien de tout le Diocèse.

9. Nous attendons une collaboration importante des prêtres pour une plus digne célébration de la liturgie en général et de la liturgie eucharistique en particulier. En ce qui concerne celle-ci, il leur est vivement recommandé de préparer et de soigner les homélies pour qu’elles répondent à leurs objectifs d’expliciter la Parole de Dieu et d’exhorter les fidèles à une vie chrétienne de témoignage. Ceci dit, ils devront éviter des homélies longuement ennuyeuses et qui s’attaquent à certains individus ; ou encore contiennent des paroles à la limite injurieuses[9]. Ils veilleront également au respect de l’autel comme table  strictement réservée à l’Eucharistie. Les annonces sont à donner à partir de l’ambon.

10. Avec les prêtres, tous les autres animateurs de la Liturgie devront veiller à la célébrer selon les rituels en vigueur.
Les prêtres devront bannir les bénédictions des offrandes et de ceux qui viennent les présenter pendant l’eucharistie[10].
Les bénédictions des quêtes spéciales, des dîmes et de la prise en charge peuvent se faire globalement en dehors de la célébration eucharistique.

11. Les animateurs pastoraux et les catéchistes sont vivement interpellés en ce qui concerne les usages et les initiatives liturgiques de leur ressort. Ils devront se soumettre aux orientations nouvelles qui leur seront communiquées par la Commission Diocésaine de Liturgie en passant par leurs curés respectifs. Il s’agit essentiellement des questions relatives aux livres et aux habits liturgiques propres au genre de célébrations qu’ils sont appelés à guider. Il va de soi qu’ils ne sont pas habilités à poser certains gestes liturgiques ni à utiliser certaines pratiques comme la bénédiction ou l’encensement.

2-Les directives en matière des sacrements

12. Il est vrai que les directives en matière des sacrements seront davantage déterminées dans le Directoire Diocésain des sacrements de sorte que soient connues les dispositions imposables à l’ensemble du Diocèse. Pour le moment, une collaboration est nécessaire pour qu’aboutisse le processus d’élaboration dudit Directoire. Les curés sont appelés à réaliser un travail de base pour indiquer comment se déroulent la préparation et la célébration des sacrements d’initiation dans chacune de paroisses. Il sera utile de signifier également les difficultés rencontrées dans ce processus et les propositions claires pour le bien du Diocèse, en cette matière. C’est à base de ces échanges qu’une étude sera poursuivie au niveau du Bureau Diocésain de coordination pastorale pour ébaucher les perspectives d’un document final.

13. Une autre question cruciale est celle de la tenue des documents relatifs aux sacrements. En effet, on ne peut pas recevoir un sacrement sans traces écrites. C’est une charge qui incombe en premier aux curés et à leurs vicaires paroissiaux[11]. Cependant, tous les autres agents pastoraux laïcs et/ou religieux devront s’impliquer dans la mesure du possible pour que ce service soit considéré comme partie intégrante de la réception des sacrements.
A cette question, il faut naturellement joindre celle des soins appropriés pour la Catéchèse : la profondeur du contenu, la régularité des enseignements et l’évaluation des candidats. Les personnes chargées de ce service sont encouragées à prendre conscience de l’importance de ce ministère pour la vie de l’Eglise. De plus, elles sont invitées à l’accomplir avec disponibilité, amour de l’Eglise et esprit de sacrifice[12].

14. Parmi les sacrements, les échanges de différentes rencontres ont montré que nous devons tous manifester une attention particulière au sacrement du mariage. La pesanteur socio-culturelle a été régulièrement épinglée pendant nos différents dialogues comme un des éléments qui bloquent les fidèles à accéder à ce sacrement ; sans compter les autres causes non moins négligeables comme la peur de l’infidélité, de la stérilité ainsi que le contre-témoignage dans la vie des couples. Les curés sont encore invités à collaborer en cette matière pour étudier les réalités coutumières, de l’administration territoriale et autres afin de transmettre les résultats de leurs études au Bureau Diocésain de Coordination pastorale ; et ce, au besoin, avec des propositions concrètes pour éviter les blocages éventuels dressés par ces réalités.

15. Tout en comptant sur les initiatives pastorales de la nouvelle commission de la Pastorale familiale, les prêtres et tous les autres agents pastoraux laïcs et, même les autres fidèles qui le peuvent, sont vivement conviés à encourager les autres fidèles à braver les obstacles qui les empêchent d’accéder au sacrement de mariage[13]. Par des moyens de l’Eglise tels que la prédication, les moyens de communication sociale, les célébrations solennisées,  certaines catégories des personnes méritent d’être particulièrement approchées dans cette sensibilisation : les jeunes gens et jeunes filles, les responsables des groupes à charismes propres, les enseignants et les autres ouvriers des institutions de l’Eglise.

Il convient également d’insister sur le témoignage dans la vie des mariés (surtout la fidélité) qui peut devenir un encouragement vivant qui attire les autres à désirer et à contracter le mariage religieux, parce que « le sacrement du mariage signifie l’union du Christ et de l’Eglise. Il donne aux époux la grâce de s’aimer de l’amour dont le Christ a aimé son Eglise, la grâce du sacrement perfectionne ainsi l’amour humain des époux, affermit leur unité indissoluble et les sanctifie sur le chemin de la vie éternelle»[14].

III. DIRECTIVES VISANT LES FORMES SPECIFIQUES DE PASTORALE

1° La Pastorale scolaire

16. Notre Eglise diocésaine a le droit et le devoir de porter la charge de l’éducation de nos enfants à l’âge scolaire. Mais nous devons tous veiller pour que cette éducation soit de qualité et respecte les orientations de notre foi catholique. Nous avons également à respecter la Convention entre l’Eglise et l’Etat Congolais en matière d’enseignement[15], les différentes directives du Ministère de l’Enseignement Primaire, secondaire et Professionnel. C’est ainsi que sont interpellés le Coordinateur diocésain et son adjoint à s’engager davantage pour que nos écoles conventionnées catholiques soient placées dans les conditions nécessaires à atteindre ces objectifs. Parmi celles-ci, l’agrément et la mécanisation des écoles et des enseignants ; la diversification des options en tenant également compte de celles techniques. La vigilance sur les documents scolaires adéquats (le manuel de religion en particulier), l’organisation régulière des sessions en faveur des enseignants pour leur remise à niveau.[16]  L’émulation à travers la promotion des écoles pilotes (Lomami, Y’aiso, Tosalisana, Lombe et Mombongo) est aussi à encourager.

17. La Commission diocésaine de l’Education Chrétienne veillera, de concert avec les conseils pédagogiques paroissiaux, à ce que la Coordination des Ecoles et les chefs de nos établissements scolaires appliquent scrupuleusement les directives portant sur la pastorale scolaire dans l’ensemble de notre diocèse.

18. Il est indispensable de mettre en place le conseil pédagogique, le conseil de gestion, le conseil de discipline, l’équipe pastorale et le gouvernement des élèves dans toutes les paroisses et les écoles de notre diocèse.[17]

19. La franche collaboration est vivement recommandée entre les parents et les enseignants pour la réussite de l’éducation des enfants au sein de nos écoles. Les parents sont invités à prendre en cœur l’éducation de leurs enfants, car c’est la mission fondamentale qu’ils ont reçue de Dieu, notamment aider leurs enfants à le connaître, à l’aimer, à l’adorer et à le servir dans leur vie. Les enseignants doivent assumer leur responsabilité d’éducateurs avec une conscience religieuse bien formée, c’est-à-dire témoigner de leur capacité de coopérer positivement à l’éducation du sens religieux par sa vision du monde, ses conseils et son exemple de vie[18]. La cohésion de l’équipe enseignante est recommandée pour la réussite de l’éducation : cohésion de foi et d’appartenance religieux, cohésion d’idéal pédagogique, de dévouement, de don de soi, d’amour et d’accueil (Jn 15,12 ; Mc 10,13-16), de travail bien fait et fini, de témoignage de vie en famille…

20. La Coordination des écoles conventionnées catholiques veillera à donner les lettres de fonctionnement provisoire aux écoles qui n’ont pas encore reçu l’arrêté ministériel pour que ces écoles ne soient pas récupérées par d’autres réseaux. De plus, elle veillera à accélérer les démarches pour l’agrément et la mécanisation de nos écoles; à diversifier les options dans les écoles secondaires en privilégiant surtout les options techniques et professionnelles.

21. La Coordination des écoles conventionnées catholiques devra confier la gestion de certaines écoles aux prêtres, religieux et religieuses.

22. Aux efforts qui seront consentis au niveau du Bureau de la Coordination de nos écoles conventionnées catholiques devront s’adjoindre ceux des chefs d’Etablissements et de leurs collaborateurs. Ces derniers prendront les mesures qui s’imposent pour que les écoles ne souffrent guère du manque des manuels, d’équipements nécessaires et que le Calendrier scolaire soit respecté. Ils devront en particulier lutter contre certaines antivaleurs qui ont tendance à s’installer dans les structures éducatrices du pays, en particulier la tricherie et la corruption sous toutes ses formes.
Les éducateurs veilleront à bien soigner l’expression aussi bien écrite qu’orale des élèves. Ils devront également à la discipline et à la morale catholique, sans oublier la tenue et la coiffure qui respectent la dignité de la personne humaine et qui se conforment à la conduite chrétienne.  
Par ailleurs, le mécanisme de perception de prime et autre intervention ponctuelle devrait être assuré de sorte que certains élèves ne ratent pas les cours, faute d’argent. Les cas d’irrégularité constatés en rapport avec la doctrine et/ou la morale catholique feront objet d’un dossier à ouvrir selon les dispositions en vigueur.

23. Pour les agents du Bureau de la Coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques et même pour les enseignants, il est recommandé que leur morale catholique soit éprouvée. Ils sont appelés à être modèles au sein de leurs  communautés respectives et à témoigner de leur engagement dans la foi catholique. En particulier, la situation matrimoniale irrégulière de certains d’entre eux doit être régularisée. Les curés et les autres agents pastoraux sont appelés à les accompagner dans cette démarche.

24. En vue de coopérer positivement à l’éducation du sens religieux au sein des écoles conventionnées catholiques, il est indiqué d’échanger les enseignants des autres réseaux qui se trouvent chez nous d’avec les nôtres qui œuvrent dans les écoles d’autres réseaux ; et de remettre à la disposition de l’Etat ceux qui, œuvrant dans les écoles de notre réseau, ne sont pas de la foi et de la morale catholiques et ce, particulièrement, dans les écoles primaires.
Enfin, les chefs d’établissement et les enseignants doivent être ouverts pour travailler partout à travers le Diocèse. Du coup, ils sont invités à accepter les mutations si le bien de la pastorale éducative à travers le Diocèse l’exige.
Pour les élèves, il est recommandé d’être réceptifs à la morale catholique proposée dans nos écoles.

25. En ce qui concerne le cas particulier des enseignants célibataires, vu la délicatesse de leur situation  et pour éviter les risques de graves scandales, il leur est demandé de faire connaître leur fiancé (e) à leur autorité avant que n’arrive la grossesse. Ils devront, clairement en plus, exprimer leur volonté de célébrer le mariage religieux.

26. Le recrutement des enseignants doit désormais suivre la ligne de conduite qui profile dans les présentes directives pastorales. On ne prendra que les catholiques pratiquants pour les écoles primaires et on privilégiera les catholiques pour les écoles secondaires. Outre les titres scolaires et différentes attestations, le Coordinateur devra requérir l’avis du curé en son Conseil pédagogique paroissial. Le candidat devra passer un test oral et écrit pour qu’on s’assure de son vrai niveau intellectuel. Le seul livret de baptême ne suffit plus pour avoir une commission d’affectation.
Il en sera de même pour la promotion d’un enseignant. Outre l’évaluation du bulletin de signalement de trois dernières années, seront prises en compte sa moralité générale et sa situation matrimoniale ; sans oublier son engagement au sein de sa communauté ecclésiale ainsi que sa capacité à gérer une école. Il va alors de soi que le Coordinateur, comme pour le cas du recrutement de nouveaux enseignants, requiert pour cette promotion, l’avis du curé en son Conseil pédagogique paroissial.


2° La pastorale sociale

27. A travers certains de ces organes, notre Eglise Diocésaine est appelée à assumer une pastorale sociale en faveur de tous. Dans le cas de présentes directives, nous voulons, tout en encourageant ce qui est déjà fait, tracer les lignes  complémentaires de cette pastorale à travers quelques organes que nous avons abondamment évoqués pendant nos différents échanges. Il s’agit de la Commission Diocésaine Caritas-Développement, de la Commission Diocésaine Justice et Paix ainsi que de la Radio diocésaine.

28. En ce qui concerne la Commission Diocésaine Caritas-Développement, force est de constater qu’elle a fourni beaucoup de services qui ont témoigné de la présence de l’Eglise auprès des personnes en situation  de détresse : maladies, catastrophes, misère … Toutefois, il est apparu dans les échanges que les personnes et les communautés ont encore besoin de sa plus grande proximité ; surtout en dehors du centre d’Isangi. Ce souhait vivement exprimé  peut devenir une réalité si, entre autres, est réalisé le fonctionnement intégré de quatre bureaux de cette Commission : Bureau Diocésain des Urgences, Solidarité et Partage (BDUSP) ; Bureau Diocésain de Développement (BDD) ; Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) et Bureau Diocésain pour la Promotion Féminine (BDPF). Cette intégration recommandée devra toucher également les organigrammes afférents à l’intégration : Secrétariat, Comptabilité et Logistique.
Une fois, le fonctionnement intégré réalisé, tous les animateurs de cette Commission Caritas-Développement devront témoigner d’un esprit profond de collaboration et du sens de l’Eglise. La Caritas doit être et rester le lieu du témoignage de vie chrétienne aussi bien dans ses actions en faveur des personnes en difficultés que dans la vie et les relations interpersonnelles de ses animateurs conformément aux Statuts, Règlement Intérieur et Manuel de procédure de gestion de cette institution diocésaine.

29. Il est vrai que la Commission Diocésaine Justice et Paix n’est pas parmi les nouvelles commissions instituées. Cependant, les échanges au moment de nos rencontres donnent à recommander vivement qu’elle soit redynamisée.
C’est à l’appui de ces considérations que sont davantage recommandées sa présence et ses actions là où il y a nécessité. Aussi les animateurs de cette Commission, surtout le Bureau, devront-ils davantage s’engager pour que leurs interventions dans les circonstances et les situations où on les attend, soient visibles et sensibles. En particulier, le Bureau de cette commission devra planifier et assurer la formation des curés, de sorte que ceux-ci s’engagent efficacement à l’implantation de cette commission en paroisses.

30. Nul n’ignore l’importance de la Radio Diocésaine dans la pastorale du Diocèse. Les défis sont cependant importants lorsque nous considérons que ses heures d’émissions sont bien limitées et que ses moyens d’autosuffisance sont précaires. C’est ainsi que le personnel est interpellé à l’esprit de créativité et d’ouverture loyale, afin de permettre à la Radio de devenir une unité de production qui permette d’améliorer les émissions et de faire face convenablement à ses différentes charges. L’équipe dirigeante de la radio est conviée à intérioriser la déontologie de communication et de l’éthique chrétienne.
La Radio étant un bien à l’avantage de tout le diocèse, le curé et les autres agents pastoraux sont invités à sensibiliser les autres fidèles à soutenir la radio ; en l’occurrence à l’occasion de la journée de la communication sociale. Il faudra en plus organiser une collecte spéciale aux fins de soutenir le fonctionnement de la Radio.

3° La question des sectes

31. Nul ne peut actuellement se voiler la face devant la prolifération de nouveaux mouvements religieux, des sectes et églises de réveil. En même temps que ceux-ci paraissent être un sous-produit de la situation socio-économique traversée par notre peuple, ils peuvent aussi constituer une interpellation et un défi pour notre foi et notre manière de la vivre.[19] Nos échanges ont permis de prendre conscience que nous ne pouvons plus garder les bras croisés devant ce phénomène, car beaucoup de nos fidèles sont en déperdition. Les approches qui ont été faites nous ont permis de recommander à tous les fidèles de savoir garder leur foi reçue définitivement au baptême et d’en rendre compte en toutes circonstances qui l’exigent (cf. 1P3, 15).

32. Les prêtres et tous les autres agents pastoraux sont particulièrement interpellés à bien catéchiser, instruire, former et encadrer nos chrétiens pour qu’ils soient bien à mesure de donner raison à leur foi catholique et des pratiques y afférentes. Ils doivent se faire plus proches de leurs fidèles par leur sollicitude pastorale profonde et leur disponibilité, de sorte que leurs frères et sœurs ne soient pas délaissés à la merci des velléités des sectes[20].
Une fois de plus, ils sont invités à un témoignage de vie exemplaire et responsable pour éviter la déperdition de leurs frères et sœurs. Ils doivent gérer certains différends et autres difficultés avec charité et discrétion.

33. Tous les autres fidèles sont également interpellés à respecter leurs responsables, surtout lorsqu’ils se trouvent en situation d’égarement. Un dialogue interne franc est un geste plus charitable que la diffamation qui expose l’Eglise devant les mouvements sectaires.
En particulier, les membres du groupe Renouveau charismatique  catholique sont conviés à plus d’esprit de communion ; ils doivent accepter de se laisser guidés par leurs prêtres. L’Esprit-Saint rassemble et ne divise pas. De plus, ils devront protéger l’identité et la doctrine catholique au lieu d’admettre foncièrement, ou presque, les manières de faire des sectes.



IV. LES DIRECTIVES VISANT LES AGENTS PASTORAUX

1. La pastorale des vocations sacerdotales et religieuses

34. Les agents pastoraux clercs ont un rôle important dans la pastorale. En effet, configurés au Christ Bon Pasteur, ils sont associés au ministère pastoral de l’Evêque de façon singulière[21]. Or, il est un constat que notre famille diocésaine a besoin des plus de prêtres encore pour assurer convenablement les fonctions pastorales leur dévolues. Pour ce, il est impérieux que les curés et les autres prêtres des paroisses se préoccupent et s’occupent effectivement de la pastorale des vocations. Ils devront encourager les jeunes aussi bien à la vie sacerdotale qu’à la vie religieuse et ce, par leur parole et par leur exemple de vie.

35. Le Petit Séminaire Anuarite-Bolingo et la Propédeutique Saint Camille sont des maisons diocésaines de formation sacerdotale. Tout en encourageant les travaux réalisés, le Recteur et toute l’équipe formatrice sont invités à soigner davantage l’inscription des jeunes désireux d’y évoluer afin de continuer à garantir le respect des objectifs de ces maisons destinées prioritairement à la formation de futurs prêtres.
Dans cette optique, les inscriptions aux séminaires doivent se faire sur présentation des CEV aux curés. Ceux-ci, après avis et considération, présenteront les candidats à la direction du séminaire pour inscription. L’équipe formatrice est appelée à cultiver le sens de l’Eglise, à promouvoir la collaboration sincère et la concorde de sorte que le genre de vie mené par les formateurs soit aussi une contribution efficace à la formation intégrale des séminaristes. Ceci dit, ils sont invités à tenir régulièrement les rencontres communautaires afin d’harmoniser leurs vues et de résoudre certaines difficultés à l’interne.

36. Le défi de l’insuffisance des moyens de subsistance dans les maisons diocésaines de formation sacerdotale est une réalité. La recherche des moyens complémentaires de ceux qui sont disponibles incombe à toute la famille diocésaine. C’est dans cet ordre d’idées que devra être encouragé le devoir de faire des collectes dans nos différentes communautés du Diocèse afin de porter secours au bon fonctionnement de ces maisons diocésaines de formation.
Cependant, toute la Communauté vivant au Séminaire (formateurs et formés) doit également être mû par un esprit de créativité et d’initiatives pour l’autofinancement. Les maisons de formation ne doivent pas être simplement et purement des unités de consommation. Tous les membres doivent se mobiliser pour rendre la vie agréable dans la communauté. C’est dans cette optique qu’un accent particulier doit être mis sur le travail manuel orienté vers la production. Les formateurs doivent, pour ce faire, être modèles pour les formés.

37. Le Diocèse a également des grands séminaristes, tant en philosophie qu’en théologie. Leur encadrement au Séminaire devrait trouver une continuité au Diocèse pour éviter un hiatus dans leur formation. C’est ainsi que tous les prêtres sont conviés à assurer davantage leur encadrement, surtout pendant les vacances. Ceci peut se faire entre autres par le souci de les occuper pendant les vacances, sans pour autant occulter chez eux l’esprit d’initiative ou encore la liberté de se manifester. L’oisiveté est à éviter tant pendant le stage que pendant les vacances en famille.

Par ailleurs, l’exigence d’évaluation doit être prise au sérieux en ce qui concerne le temps de stage et le temps des vacances en famille ; et ce, toujours dans le but d’améliorer ce qui doit l’être dans leur cheminement au sacerdoce.

Enfin, pour éviter le hiatus ci-haut évoqué, le rôle des parents, tuteurs ou autres membres de famille des séminaristes est aussi à souligner. Toutes ces personnes sont appelées à encourager les séminaristes et autres candidats à la vie sacerdotale et/ou religieuse par leur appui et leur encadrement édifiants pendant les vacances ou le séjour en famille.

2- Concernant la vie et le ministère des prêtres

38. Il est important de reconnaître le service pastoral combien important que les prêtres, en collaboration avec les autres agents pastoraux laïcs, rendent pour enseigner, gouverner et sanctifier le peuple de Dieu dans notre Diocèse[22]. Doivent être encouragées les activités et les initiatives qui vont dans le sens d’édifier les fidèles et de travailler ensemble pour relever les défis de l’évangélisation de notre diocèse. Pour continuer à mieux assumer cette charge, les prêtres doivent soigner davantage leur vie spirituelle à la lumière de la Parole de Dieu et grâce à la pratique régulière des sacrements afin de continuer à se sanctifier par le genre de vie et de ministère qu’ils ont choisis. Ils sont appelés à donner une grande valeur à leur identité et à leur état de vie et à se munir des valeurs incontournables à leur ministère, en particulier l’humilité et le sacrifice[23].

38. Nos échanges ont fraternellement indiqué certains défis récurrents auxquels les prêtres doivent particulièrement faire face. En dépit des efforts consentis, ils sont davantage conviés au respect de leurs engagements, en particulier la chasteté dans le célibat, le détachement et la vie communautaire fraternelle. De plus, ils devront éviter d’être les porteurs des antivaleurs décriées, qui rongent dangereusement notre société et qu’ils sont censés combattre : la mégestion des biens communautaires, la contrefaçon, la médisance, l’orgueil, la paresse, le tribalisme,  l’attachement aux groupuscules, les disputes et la recherche effrénée du gain et du pouvoir.
Dans leur apostolat, ils sont invités à plus de proximité de leurs fidèles afin de partager avec eux aussi bien les moments heureux qu’éprouvants. De plus, ils sont invités à se détacher du goût du lucre qui expose aux dangers du négoce et des dettes insurmontables envers les tierces personnes[24].

40. La vie communautaire est un sous-bassement important à la pastorale des prêtres.[25] Elle mérite d’être soignée pour que les communautés sacerdotales soient des lieux de témoignage de la vie chrétienne et les moyens de bien accomplir la pastorale. C’est en effet, à partir de cette vie communautaire, que les prêtres devront cultiver la fraternité sincère, l’estime mutuelle, le pardon, l’humilité et l’abandon des ambitions égoïstes. Mais aussi et surtout c’est le lieu de grandir dans la réceptivité aux remarques fraternelles faites par les autres confrères pour le bien communautaire et celui de chaque membre.
Les rencontres communautaires fréquentes et régulières sont vivement recommandées en vue de faciliter le dialogue interpersonnel pour le bien de la communauté et pour prévenir certaines crises qui peuvent handicaper aussi bien l’harmonie communautaire que les relations interpersonnelles.
Tous les agents pastoraux sont invités à collaborer dans la franchise et dans le respect mutuel en tenant compte du principe de subsidiarité.  

41. La formation permanente des prêtres est plus qu’un souhait. Elle est « urgente et capitale » étant donné le rythme de l’évolution de notre société[26]. Comme nos échanges ont eu à le souligner, c’est d’abord le prêtre lui-même à qui revient le devoir d’assurer cette tâche pour le bien de son apostolat. La passion pour l’apostolat, les lectures personnelles et le goût des informations sont autant des voies qui lui permettront de se mettre continuellement à jour pour assumer son ministère dans un monde de moins en moins sclérosé.
L’Animateur spirituel du clergé peut régulièrement être instruit pour organiser des sessions de formation et de recyclage en faveur des prêtres et d’autres agents pastoraux, le cas échéant.

Les études après les grands séminaires pour les prêtres sont vivement souhaitées, à condition d’obtenir une bourse conséquente pour cette fin. Ces études se feront selon les besoins pastoraux du Diocèse et les orientations de l’Evêque et non selon la volonté du prêtre. Outre l’obtention de bourse et le besoin du diocèse, les qualités intellectuelles et la moralité du prêtre sont requises pour l’envoi aux études.

3-Concernant les agents pastoraux laïcs

42. Notre diocèse est reconnaissant à l’endroit des agents pastoraux laïcs qui, depuis l’aube de son érection, donnent une contribution énorme pour l’évangélisation. Les animateurs pastoraux, les catéchistes régionaux, les autres catéchistes ainsi que tous les autres laïcs associés et engagés pour le service de leurs frères et sœurs dans la foi et l’amour réalisent un apostolat constant et fructueux pour le bien de l’Eglise. Tout en les encourageant, nous avons pris en compte le fait que leur nombre est en train de diminuer, alors que le besoin pastoral continue à croître et que l’effectif des prêtres est encore à rehausser. Les jeunes et autres personnes désireuses de servir le Seigneur à travers leurs frères et sœurs comme catéchistes et animateurs pastoraux sont donc encouragés pour cette fin. Les curés et les autres agents pastoraux tant clercs que laïcs doivent  contribuer à susciter et à encourager cette vocation.

43. La formation ordinaire et permanente des agents pastoraux laïcs doit également préoccuper toute la famille diocésaine[27].  C’est ainsi que les curés,  les autres prêtres et agents pastoraux doivent collaborer pour que dans les jours qui viennent le Diocèse réalise son rêve de continuer à former des animateurs pastoraux à l’Institut Supérieur des sciences religieuses de notre Province Ecclésiastique de Kisangani ou autre.
Il est aussi impérieux que nous remettions en œuvre le Centre catéchétique et/ou pastoral qui, au niveau du Diocèse, est chargé de former nos catéchistes et autres agents pastoraux laïcs.

                                           
       Donné à Isangi, en la mémoire de
Saint Jean-Marie Vianney, le 04 août 2017.
(Ad experimentum)

« Sufficit tibi gratia mea. »

 + Mgr Dieudonné MADRAPILE TANZI,


                                     Evêque d’Isangi.


[1] A partir des propositions reçues a été formulé le grand thème qui a guidé les réflexions et les échanges du Conseil Diocésain de pastorale : « Nouvelle ère d’évangélisation dans l’Eglise-Famille d’Isangi. Options et directives pastorales ».
[2] Can.374, §2 ; CONGREGATION POUR LES EVEQUES, Ecclesiae Imago, n° 184.
[3] Cf. Décret Episcopal 068/DIS/05/2017 du 06 mai 2017.
[4] CENCO, Directoire National des Communautés Ecclésiales Vivantes, art. 3 et 4.
[5] IDEM, art. 24, 25 et 26.
[6] CONCILE VATICAN II, Sacrosanctum Concilium, n°10.
[7] Ibidem, n°22.
[8] Cf. CENCO, Directives de l’Episcopat Congolais pour une célébration digne et correcte de la Sainte Eucharistie, n° 31.
[9] CONGREGATION POUR LE CLERGE, Directoire Pour Le Ministère Et  La Vie Des Prêtres, n° 49.
[10] CENCO, Idem.
[11] Can. 535, §1.
[12] S.C., n°6.
[13] Can. 1055 et Gaudium et spes, n° 52.
[14] Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1661. Lumen Gentium, n° 11.
[15] Convention, art. 1 et 2.
[16] Règlement d’ordre intérieur des Ecoles catholiques, art.1.
[17] Convention, art. 28 et 29 ; Cf. Message de Monseigneur Camille LEMBI aux partenaires éducatifs du Diocèse d’Isangi, 2002.
[18] Cf. Règlement d’ordre intérieur des écoles catholiques, art. 3 et 4.
[19] Cf. Collectif,  Les sectes, un défi pour l’évangélisation de l’Afrique, dans Renaître, n°18 (1994), p.9.
    ISUNGU, Réponses d’un catholique aux questions des sectes, Kinshasa, Médiaspaul, 2006, pp.5-6.
[20] cf. CENCO, Défis pastoraux au sein du 21ème siècle, Kinshasa, 2006, pp.25-26 ;
    René De HAES, Sectes. Une interpellation, Kinshasa, St Paul Afrique, 1986.
[21] P.O., n°2 et L.G n° 17).
[22] P.O., n° 13.
[23] P.O. n° 8-12.
[24] CENCO, Statuts du Clergé Diocésain, art. 46 et Can 286.
[25] Cf. CEZ, Ministère et vie des prêtres au Zaïre, n° 145 ; P.O., n° 8.
[26] Cf. CENCO, Statuts du Clergé Diocésain-Annexe, p. 39-40.
[27] Apostolicam Actuositatem, n°3.




DIOCESE D’ISANGI

    


    


    

 


ABREVIATIONS ET SIGLES

*     §
: Paragraphe
*     A.G.
: Ad Gentes
*     Art.
: Article
*     BDD
: Bureau Diocésain de Développement
*     BDOM
: Bureau Diocésain des Œuvres Médicales
*     BDPF
: Bureau Diocésain pour la Promotion Féminine
*     BDUSP
: Bureau Diocésain des Urgences, Solidarité et Partage
*    C.D.
: Christus Dominus
*     C.E.V.
: Communauté Ecclésiale Vivante
*     C.E.Z.
: Conférence Episcopale du Zaïre
*     CALCC
: Commission pour l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo
*     Can.
: Canon
*     CC.
: Canons
*     CENCO
: Conférence Episcopale Nationale du Congo
*     Cf.
: Confer
*     E.I.
: Ecclesiae Imago
*     G.S.
: Gaudium et Spes
*     Ga
: Galates
*     Jn
: Jean
*     L.G.
: Lumen Gentium
*     Mc
: Marc
*     Mgr
: Monseigneur
*    
: Numéro
*     O.P.M.
: Œuvres Pontificales Missionnaires
*     P.O.
: Presbyterorum Ordinis
*     P.O.
: Presbyterorum Ordinis
*     R.T.B.I.
: Radio Télé Bondeko d’Isangi
*     S.C.
: Sacrosantum Concilium





PREAMBULE

        Chers frères et sœurs, à vous tous qui êtes appelés à constituer l’Eglise-Famille de Dieu à Isangi, grâce et  paix de la part de Notre Seigneur (cf. Ga 1, 3).

1. Depuis le 10 juillet 2016, nous vivons dans la foi unanime, plusieurs événements de grâce, de la part du Seigneur. Après le triple événement célébré à cette date : le cinquantième anniversaire de l’érection de notre Diocèse, le cinquième anniversaire de la disparition tragique de notre frère, Son Excellence Mgr Camille LEMBI ZANELI ainsi que la fin de la vacance du Siège d’Isangi, nous avons tous voulu porter nos regards vers l’avenir de notre Eglise diocésaine.

C’est ainsi qu’avec la grâce de Dieu, nous venons encore de vivre ensemble, en Eglise-Famille d’Isangi, une suite des assises et des échanges devant nous amener tous à mieux assumer notre pastorale et l’évangélisation en profondeur de notre Diocèse. Pour cela, nous remercions le Seigneur et chacun de vous, fils et filles de notre Diocèse pour toutes les contributions qui ont mené à termes ces différentes assises. En effet, c'est en communion avec l’Eglise universelle et grâce aux efforts de chacune et chacun d’entre vous que nous avons été à mesure de célébrer  le Conseil Diocésain de Pastorale du 12 au 17 février 2017, le Conseil pour les Affaires économiques du 14 au 17 mars de la même année et le Conseil Presbytéral, du 29 au 31 durant le même mois de mars.

Toutes ces expériences vécues dans la communion d’esprit, de cœur et de prière ont été l’occasion de réaliser combien, ensemble, nous pouvons porter de l’avant notre famille diocésaine.

Il nous semble à présent arrivé le moment de commencer à traduire dans la vie courante l’ensemble des acquis de tous ces efforts et espoirs que nous avons suscités pour le bien de notre Eglise.

2. Les thèmes que nous avons  proposés à partir de nos diverses communautés paroissiales ont pratiquement touché les grandes préoccupations actuelles de notre famille diocésaine[1]. Dans un climat fraternel d’échanges, nous avons, en effet, passé en revue les questions de Liturgie, de la catéchèse, des sacrements, de la pastorale  scolaire et sociale, sans omettre celle des agents pastoraux. Nous avons partagé en famille les préoccupations et les espoirs qui émaillent au quotidien la vie de notre Famille Diocésaine, y compris dans sa vie économique et financière.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons reçu les différentes propositions et options qui nous ont été soumises à l’issue de chacune de ces rencontres. Nous nous faisons le devoir de vous en transmettre l’écho, tout en demandant à chacun et chacune de vous de les assumer en guise des directives pastorales. Cependant, il sied de préciser que ce document des directives est coulé en deux volumes dont le premier, celui-ci, est entièrement consacré aux directives pastorales. Le second, en guise d’annexe, porte sur les options économico-financières.

I. DIRECTIVES D’ADMINISTRATION DU DIOCESE

1-Les diverses Institutions pastorales

3. Afin de faciliter le gouvernement pastoral du Diocèse, sont constitués trois doyennés[2].
- Le doyenné Bienheureuse Anuarite pour les paroisses ayant Isangi pour siège et regroupant les paroisses Marie-Médiatrice d’Isangi, Saints Pierre et Paul de Yabaondo et  Saint Pierre Claver de Yabwanza.
- Le doyenné Sainte Bakhita ayant pour  siège Lokutu et regroupant les paroisses Saint Augustin de Lokutu, Bienheureux Isidore Bakanja de Mosite, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort de Loleka, Christ-Roi de Yahuma et  Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de Bondamba.
- Le doyenné Bienheureux Bakanja pour les paroisses ayant Opala pour siège et regroupant les paroisses Sacré-Cœur d’Opala et  Saint Joseph Artisan de Wenge.

4. Dans le même souci de faciliter la pastorale d’ensemble à travers le Diocèse, sont instituées diverses commissions diocésaines. Chacune d’elles devra nous aider dans la coordination pastorale des activités et initiatives qui reviennent à leurs charges respectives. Il s’agit des commissions diocésaines de Liturgie, de la Catéchèse, de la Pastorale Familiale, de Communication sociale, de l’Education chrétienne, des Vocations, des Ressources naturelles, des Jeunes, Justice et Paix, de Prise en charge et de l’Apostolat des laïcs.  Toutes ces commissions travailleront en étroite collaboration et dans la complémentarité avec le Bureau Diocésain de la Coordination pastorale.

A elles sont adjointes quelques aumôneries diocésaines pour un accompagnement particulier des fidèles concernés : les charismatiques, les séminaristes, les Boboto-Bosembo et la Légion de Marie spécifiquement. Pour ce qui concerne les autres aumôneries que celles évoquées ci-haut, elles seront instituées, selon les nécessités, par l’Evêque sur proposition du curé ou du doyen, au niveau paroissial ou décanal (par exemple l’aumônerie des Hôpitaux, l’aumônerie des milieux intellectuels et universitaires, de la Police, de l’Armée, de Prison, etc.).

Il est vivement demandé aux Animateurs de ces différentes commissions et aumôneries d’assumer leur service avec un esprit ecclésial de sacrifice, de communion et d’initiatives; en tenant compte des instances décanales et paroissiales de ces institutions en vue d’une pastorale d’ensemble.
5. Est institué un Bureau Diocésain de Coordination pastorale afin d’assumer le service de liaison nécessaire entre les différentes commissions et aumôneries ; d’étudier les questions pastorales et d’examiner les rapports des différentes commissions afin de planifier les activités et de dresser une proposition de plan pastoral élargi, le cas échéant[3].

2-Les Structures paroissiales

6. Etant donné le souci d’uniformiser certaines pratiques et habitudes à travers l’ensemble du Diocèse, il est désormais convenu que les structures paroissiales figurent comme suit dans leur ordre : la paroisse, les éventuels centres ; les unités pastorales que l’on peut considérer comme une corporation des quelques Communautés Ecclésiales Vivantes (CEV) ; et à la base les CEV elles-mêmes[4].

7. Concernant l’administration structurelle des CEV, on recourra à un organigramme tel que : le Catéchiste responsable, le Conseiller, Le Secrétaire et le trésorier[5].



II. DIRECTIVES LITURGIQUES ET SACRAMENTELLES

1-Les options générales de Liturgie

8. La liturgie est un moment important de l’expression de notre foi chrétienne[6]. De ce fait, il importe de la préparer soigneusement et de la célébrer dignement. La Commission Diocésaine de Liturgie est chargée de veiller au bon déroulement de cette expression de la foi à travers tout le Diocèse[7].  Elle devra organiser des sessions et prendra des initiatives pour donner toute sa valeur à la Liturgie. Elle devra résoudre les difficultés unanimement constatées de la diversité des pratiques, des attitudes liturgiques et des adaptations indues et importées telles que les slogans, les cris, les nuances linguistiques étranges aux habitudes et usages de la liturgie catholique ; fruit d’imitation des pratiques des sectes.

En particulier, elle devra veiller à la digne célébration de la liturgie eucharistique pour que soit évitée la confusion des rites et d’autres déviations remarquées pendant ce moment[8]. Les curés et les autres agents pastoraux, clercs et laïcs, sont priés de lui faciliter cette tâche et d’œuvrer efficacement en concorde avec elle pour la mise en œuvre des options que cette commission lèvera pour le bien de tout le Diocèse.

9. Nous attendons une collaboration importante des prêtres pour une plus digne célébration de la liturgie en général et de la liturgie eucharistique en particulier. En ce qui concerne celle-ci, il leur est vivement recommandé de préparer et de soigner les homélies pour qu’elles répondent à leurs objectifs d’expliciter la Parole de Dieu et d’exhorter les fidèles à une vie chrétienne de témoignage. Ceci dit, ils devront éviter des homélies longuement ennuyeuses et qui s’attaquent à certains individus ; ou encore contiennent des paroles à la limite injurieuses[9]. Ils veilleront également au respect de l’autel comme table  strictement réservée à l’Eucharistie. Les annonces sont à donner à partir de l’ambon.

10. Avec les prêtres, tous les autres animateurs de la Liturgie devront veiller à la célébrer selon les rituels en vigueur.
Les prêtres devront bannir les bénédictions des offrandes et de ceux qui viennent les présenter pendant l’eucharistie[10].
Les bénédictions des quêtes spéciales, des dîmes et de la prise en charge peuvent se faire globalement en dehors de la célébration eucharistique.

11. Les animateurs pastoraux et les catéchistes sont vivement interpellés en ce qui concerne les usages et les initiatives liturgiques de leur ressort. Ils devront se soumettre aux orientations nouvelles qui leur seront communiquées par la Commission Diocésaine de Liturgie en passant par leurs curés respectifs. Il s’agit essentiellement des questions relatives aux livres et aux habits liturgiques propres au genre de célébrations qu’ils sont appelés à guider. Il va de soi qu’ils ne sont pas habilités à poser certains gestes liturgiques ni à utiliser certaines pratiques comme la bénédiction ou l’encensement.

2-Les directives en matière des sacrements

12. Il est vrai que les directives en matière des sacrements seront davantage déterminées dans le Directoire Diocésain des sacrements de sorte que soient connues les dispositions imposables à l’ensemble du Diocèse. Pour le moment, une collaboration est nécessaire pour qu’aboutisse le processus d’élaboration dudit Directoire. Les curés sont appelés à réaliser un travail de base pour indiquer comment se déroulent la préparation et la célébration des sacrements d’initiation dans chacune de paroisses. Il sera utile de signifier également les difficultés rencontrées dans ce processus et les propositions claires pour le bien du Diocèse, en cette matière. C’est à base de ces échanges qu’une étude sera poursuivie au niveau du Bureau Diocésain de coordination pastorale pour ébaucher les perspectives d’un document final.

13. Une autre question cruciale est celle de la tenue des documents relatifs aux sacrements. En effet, on ne peut pas recevoir un sacrement sans traces écrites. C’est une charge qui incombe en premier aux curés et à leurs vicaires paroissiaux[11]. Cependant, tous les autres agents pastoraux laïcs et/ou religieux devront s’impliquer dans la mesure du possible pour que ce service soit considéré comme partie intégrante de la réception des sacrements.
A cette question, il faut naturellement joindre celle des soins appropriés pour la Catéchèse : la profondeur du contenu, la régularité des enseignements et l’évaluation des candidats. Les personnes chargées de ce service sont encouragées à prendre conscience de l’importance de ce ministère pour la vie de l’Eglise. De plus, elles sont invitées à l’accomplir avec disponibilité, amour de l’Eglise et esprit de sacrifice[12].

14. Parmi les sacrements, les échanges de différentes rencontres ont montré que nous devons tous manifester une attention particulière au sacrement du mariage. La pesanteur socio-culturelle a été régulièrement épinglée pendant nos différents dialogues comme un des éléments qui bloquent les fidèles à accéder à ce sacrement ; sans compter les autres causes non moins négligeables comme la peur de l’infidélité, de la stérilité ainsi que le contre-témoignage dans la vie des couples. Les curés sont encore invités à collaborer en cette matière pour étudier les réalités coutumières, de l’administration territoriale et autres afin de transmettre les résultats de leurs études au Bureau Diocésain de Coordination pastorale ; et ce, au besoin, avec des propositions concrètes pour éviter les blocages éventuels dressés par ces réalités.

15. Tout en comptant sur les initiatives pastorales de la nouvelle commission de la Pastorale familiale, les prêtres et tous les autres agents pastoraux laïcs et, même les autres fidèles qui le peuvent, sont vivement conviés à encourager les autres fidèles à braver les obstacles qui les empêchent d’accéder au sacrement de mariage[13]. Par des moyens de l’Eglise tels que la prédication, les moyens de communication sociale, les célébrations solennisées,  certaines catégories des personnes méritent d’être particulièrement approchées dans cette sensibilisation : les jeunes gens et jeunes filles, les responsables des groupes à charismes propres, les enseignants et les autres ouvriers des institutions de l’Eglise.

Il convient également d’insister sur le témoignage dans la vie des mariés (surtout la fidélité) qui peut devenir un encouragement vivant qui attire les autres à désirer et à contracter le mariage religieux, parce que « le sacrement du mariage signifie l’union du Christ et de l’Eglise. Il donne aux époux la grâce de s’aimer de l’amour dont le Christ a aimé son Eglise, la grâce du sacrement perfectionne ainsi l’amour humain des époux, affermit leur unité indissoluble et les sanctifie sur le chemin de la vie éternelle»[14].


III. DIRECTIVES VISANT LES FORMES SPECIFIQUES DE PASTORALE

1° La Pastorale scolaire

16. Notre Eglise diocésaine a le droit et le devoir de porter la charge de l’éducation de nos enfants à l’âge scolaire. Mais nous devons tous veiller pour que cette éducation soit de qualité et respecte les orientations de notre foi catholique. Nous avons également à respecter la Convention entre l’Eglise et l’Etat Congolais en matière d’enseignement[15], les différentes directives du Ministère de l’Enseignement Primaire, secondaire et Professionnel. C’est ainsi que sont interpellés le Coordinateur diocésain et son adjoint à s’engager davantage pour que nos écoles conventionnées catholiques soient placées dans les conditions nécessaires à atteindre ces objectifs. Parmi celles-ci, l’agrément et la mécanisation des écoles et des enseignants ; la diversification des options en tenant également compte de celles techniques. La vigilance sur les documents scolaires adéquats (le manuel de religion en particulier), l’organisation régulière des sessions en faveur des enseignants pour leur remise à niveau.[16]  L’émulation à travers la promotion des écoles pilotes (Lomami, Y’aiso, Tosalisana, Lombe et Mombongo) est aussi à encourager.

17. La Commission diocésaine de l’Education Chrétienne veillera, de concert avec les conseils pédagogiques paroissiaux, à ce que la Coordination des Ecoles et les chefs de nos établissements scolaires appliquent scrupuleusement les directives portant sur la pastorale scolaire dans l’ensemble de notre diocèse.

18. Il est indispensable de mettre en place le conseil pédagogique, le conseil de gestion, le conseil de discipline, l’équipe pastorale et le gouvernement des élèves dans toutes les paroisses et les écoles de notre diocèse.[17]

19. La franche collaboration est vivement recommandée entre les parents et les enseignants pour la réussite de l’éducation des enfants au sein de nos écoles. Les parents sont invités à prendre en cœur l’éducation de leurs enfants, car c’est la mission fondamentale qu’ils ont reçue de Dieu, notamment aider leurs enfants à le connaître, à l’aimer, à l’adorer et à le servir dans leur vie. Les enseignants doivent assumer leur responsabilité d’éducateurs avec une conscience religieuse bien formée, c’est-à-dire témoigner de leur capacité de coopérer positivement à l’éducation du sens religieux par sa vision du monde, ses conseils et son exemple de vie[18]. La cohésion de l’équipe enseignante est recommandée pour la réussite de l’éducation : cohésion de foi et d’appartenance religieux, cohésion d’idéal pédagogique, de dévouement, de don de soi, d’amour et d’accueil (Jn 15,12 ; Mc 10,13-16), de travail bien fait et fini, de témoignage de vie en famille…

20. La Coordination des écoles conventionnées catholiques veillera à donner les lettres de fonctionnement provisoire aux écoles qui n’ont pas encore reçu l’arrêté ministériel pour que ces écoles ne soient pas récupérées par d’autres réseaux. De plus, elle veillera à accélérer les démarches pour l’agrément et la mécanisation de nos écoles; à diversifier les options dans les écoles secondaires en privilégiant surtout les options techniques et professionnelles.

21. La Coordination des écoles conventionnées catholiques devra confier la gestion de certaines écoles aux prêtres, religieux et religieuses.

22. Aux efforts qui seront consentis au niveau du Bureau de la Coordination de nos écoles conventionnées catholiques devront s’adjoindre ceux des chefs d’Etablissements et de leurs collaborateurs. Ces derniers prendront les mesures qui s’imposent pour que les écoles ne souffrent guère du manque des manuels, d’équipements nécessaires et que le Calendrier scolaire soit respecté. Ils devront en particulier lutter contre certaines antivaleurs qui ont tendance à s’installer dans les structures éducatrices du pays, en particulier la tricherie et la corruption sous toutes ses formes.
Les éducateurs veilleront à bien soigner l’expression aussi bien écrite qu’orale des élèves. Ils devront également à la discipline et à la morale catholique, sans oublier la tenue et la coiffure qui respectent la dignité de la personne humaine et qui se conforment à la conduite chrétienne.  
Par ailleurs, le mécanisme de perception de prime et autre intervention ponctuelle devrait être assuré de sorte que certains élèves ne ratent pas les cours, faute d’argent. Les cas d’irrégularité constatés en rapport avec la doctrine et/ou la morale catholique feront objet d’un dossier à ouvrir selon les dispositions en vigueur.

23. Pour les agents du Bureau de la Coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques et même pour les enseignants, il est recommandé que leur morale catholique soit éprouvée. Ils sont appelés à être modèles au sein de leurs  communautés respectives et à témoigner de leur engagement dans la foi catholique. En particulier, la situation matrimoniale irrégulière de certains d’entre eux doit être régularisée. Les curés et les autres agents pastoraux sont appelés à les accompagner dans cette démarche.

24. En vue de coopérer positivement à l’éducation du sens religieux au sein des écoles conventionnées catholiques, il est indiqué d’échanger les enseignants des autres réseaux qui se trouvent chez nous d’avec les nôtres qui œuvrent dans les écoles d’autres réseaux ; et de remettre à la disposition de l’Etat ceux qui, œuvrant dans les écoles de notre réseau, ne sont pas de la foi et de la morale catholiques et ce, particulièrement, dans les écoles primaires.
Enfin, les chefs d’établissement et les enseignants doivent être ouverts pour travailler partout à travers le Diocèse. Du coup, ils sont invités à accepter les mutations si le bien de la pastorale éducative à travers le Diocèse l’exige.
Pour les élèves, il est recommandé d’être réceptifs à la morale catholique proposée dans nos écoles.

25. En ce qui concerne le cas particulier des enseignants célibataires, vu la délicatesse de leur situation  et pour éviter les risques de graves scandales, il leur est demandé de faire connaître leur fiancé (e) à leur autorité avant que n’arrive la grossesse. Ils devront, clairement en plus, exprimer leur volonté de célébrer le mariage religieux.

26. Le recrutement des enseignants doit désormais suivre la ligne de conduite qui profile dans les présentes directives pastorales. On ne prendra que les catholiques pratiquants pour les écoles primaires et on privilégiera les catholiques pour les écoles secondaires. Outre les titres scolaires et différentes attestations, le Coordinateur devra requérir l’avis du curé en son Conseil pédagogique paroissial. Le candidat devra passer un test oral et écrit pour qu’on s’assure de son vrai niveau intellectuel. Le seul livret de baptême ne suffit plus pour avoir une commission d’affectation.
Il en sera de même pour la promotion d’un enseignant. Outre l’évaluation du bulletin de signalement de trois dernières années, seront prises en compte sa moralité générale et sa situation matrimoniale ; sans oublier son engagement au sein de sa communauté ecclésiale ainsi que sa capacité à gérer une école. Il va alors de soi que le Coordinateur, comme pour le cas du recrutement de nouveaux enseignants, requiert pour cette promotion, l’avis du curé en son Conseil pédagogique paroissial.


2° La pastorale sociale

27. A travers certains de ces organes, notre Eglise Diocésaine est appelée à assumer une pastorale sociale en faveur de tous. Dans le cas de présentes directives, nous voulons, tout en encourageant ce qui est déjà fait, tracer les lignes  complémentaires de cette pastorale à travers quelques organes que nous avons abondamment évoqués pendant nos différents échanges. Il s’agit de la Commission Diocésaine Caritas-Développement, de la Commission Diocésaine Justice et Paix ainsi que de la Radio diocésaine.

28. En ce qui concerne la Commission Diocésaine Caritas-Développement, force est de constater qu’elle a fourni beaucoup de services qui ont témoigné de la présence de l’Eglise auprès des personnes en situation  de détresse : maladies, catastrophes, misère … Toutefois, il est apparu dans les échanges que les personnes et les communautés ont encore besoin de sa plus grande proximité ; surtout en dehors du centre d’Isangi. Ce souhait vivement exprimé  peut devenir une réalité si, entre autres, est réalisé le fonctionnement intégré de quatre bureaux de cette Commission : Bureau Diocésain des Urgences, Solidarité et Partage (BDUSP) ; Bureau Diocésain de Développement (BDD) ; Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) et Bureau Diocésain pour la Promotion Féminine (BDPF). Cette intégration recommandée devra toucher également les organigrammes afférents à l’intégration : Secrétariat, Comptabilité et Logistique.
Une fois, le fonctionnement intégré réalisé, tous les animateurs de cette Commission Caritas-Développement devront témoigner d’un esprit profond de collaboration et du sens de l’Eglise. La Caritas doit être et rester le lieu du témoignage de vie chrétienne aussi bien dans ses actions en faveur des personnes en difficultés que dans la vie et les relations interpersonnelles de ses animateurs conformément aux Statuts, Règlement Intérieur et Manuel de procédure de gestion de cette institution diocésaine.

29. Il est vrai que la Commission Diocésaine Justice et Paix n’est pas parmi les nouvelles commissions instituées. Cependant, les échanges au moment de nos rencontres donnent à recommander vivement qu’elle soit redynamisée.
C’est à l’appui de ces considérations que sont davantage recommandées sa présence et ses actions là où il y a nécessité. Aussi les animateurs de cette Commission, surtout le Bureau, devront-ils davantage s’engager pour que leurs interventions dans les circonstances et les situations où on les attend, soient visibles et sensibles. En particulier, le Bureau de cette commission devra planifier et assurer la formation des curés, de sorte que ceux-ci s’engagent efficacement à l’implantation de cette commission en paroisses.

30. Nul n’ignore l’importance de la Radio Diocésaine dans la pastorale du Diocèse. Les défis sont cependant importants lorsque nous considérons que ses heures d’émissions sont bien limitées et que ses moyens d’autosuffisance sont précaires. C’est ainsi que le personnel est interpellé à l’esprit de créativité et d’ouverture loyale, afin de permettre à la Radio de devenir une unité de production qui permette d’améliorer les émissions et de faire face convenablement à ses différentes charges. L’équipe dirigeante de la radio est conviée à intérioriser la déontologie de communication et de l’éthique chrétienne.
La Radio étant un bien à l’avantage de tout le diocèse, le curé et les autres agents pastoraux sont invités à sensibiliser les autres fidèles à soutenir la radio ; en l’occurrence à l’occasion de la journée de la communication sociale. Il faudra en plus organiser une collecte spéciale aux fins de soutenir le fonctionnement de la Radio.

3° La question des sectes

31. Nul ne peut actuellement se voiler la face devant la prolifération de nouveaux mouvements religieux, des sectes et églises de réveil. En même temps que ceux-ci paraissent être un sous-produit de la situation socio-économique traversée par notre peuple, ils peuvent aussi constituer une interpellation et un défi pour notre foi et notre manière de la vivre.[19] Nos échanges ont permis de prendre conscience que nous ne pouvons plus garder les bras croisés devant ce phénomène, car beaucoup de nos fidèles sont en déperdition. Les approches qui ont été faites nous ont permis de recommander à tous les fidèles de savoir garder leur foi reçue définitivement au baptême et d’en rendre compte en toutes circonstances qui l’exigent (cf. 1P3, 15).

32. Les prêtres et tous les autres agents pastoraux sont particulièrement interpellés à bien catéchiser, instruire, former et encadrer nos chrétiens pour qu’ils soient bien à mesure de donner raison à leur foi catholique et des pratiques y afférentes. Ils doivent se faire plus proches de leurs fidèles par leur sollicitude pastorale profonde et leur disponibilité, de sorte que leurs frères et sœurs ne soient pas délaissés à la merci des velléités des sectes[20].
Une fois de plus, ils sont invités à un témoignage de vie exemplaire et responsable pour éviter la déperdition de leurs frères et sœurs. Ils doivent gérer certains différends et autres difficultés avec charité et discrétion.

33. Tous les autres fidèles sont également interpellés à respecter leurs responsables, surtout lorsqu’ils se trouvent en situation d’égarement. Un dialogue interne franc est un geste plus charitable que la diffamation qui expose l’Eglise devant les mouvements sectaires.
En particulier, les membres du groupe Renouveau charismatique  catholique sont conviés à plus d’esprit de communion ; ils doivent accepter de se laisser guidés par leurs prêtres. L’Esprit-Saint rassemble et ne divise pas. De plus, ils devront protéger l’identité et la doctrine catholique au lieu d’admettre foncièrement, ou presque, les manières de faire des sectes.




IV. LES DIRECTIVES VISANT LES AGENTS PASTORAUX

1. La pastorale des vocations sacerdotales et religieuses

34. Les agents pastoraux clercs ont un rôle important dans la pastorale. En effet, configurés au Christ Bon Pasteur, ils sont associés au ministère pastoral de l’Evêque de façon singulière[21]. Or, il est un constat que notre famille diocésaine a besoin des plus de prêtres encore pour assurer convenablement les fonctions pastorales leur dévolues. Pour ce, il est impérieux que les curés et les autres prêtres des paroisses se préoccupent et s’occupent effectivement de la pastorale des vocations. Ils devront encourager les jeunes aussi bien à la vie sacerdotale qu’à la vie religieuse et ce, par leur parole et par leur exemple de vie.

35. Le Petit Séminaire Anuarite-Bolingo et la Propédeutique Saint Camille sont des maisons diocésaines de formation sacerdotale. Tout en encourageant les travaux réalisés, le Recteur et toute l’équipe formatrice sont invités à soigner davantage l’inscription des jeunes désireux d’y évoluer afin de continuer à garantir le respect des objectifs de ces maisons destinées prioritairement à la formation de futurs prêtres.
Dans cette optique, les inscriptions aux séminaires doivent se faire sur présentation des CEV aux curés. Ceux-ci, après avis et considération, présenteront les candidats à la direction du séminaire pour inscription. L’équipe formatrice est appelée à cultiver le sens de l’Eglise, à promouvoir la collaboration sincère et la concorde de sorte que le genre de vie mené par les formateurs soit aussi une contribution efficace à la formation intégrale des séminaristes. Ceci dit, ils sont invités à tenir régulièrement les rencontres communautaires afin d’harmoniser leurs vues et de résoudre certaines difficultés à l’interne.

36. Le défi de l’insuffisance des moyens de subsistance dans les maisons diocésaines de formation sacerdotale est une réalité. La recherche des moyens complémentaires de ceux qui sont disponibles incombe à toute la famille diocésaine. C’est dans cet ordre d’idées que devra être encouragé le devoir de faire des collectes dans nos différentes communautés du Diocèse afin de porter secours au bon fonctionnement de ces maisons diocésaines de formation.
Cependant, toute la Communauté vivant au Séminaire (formateurs et formés) doit également être mû par un esprit de créativité et d’initiatives pour l’autofinancement. Les maisons de formation ne doivent pas être simplement et purement des unités de consommation. Tous les membres doivent se mobiliser pour rendre la vie agréable dans la communauté. C’est dans cette optique qu’un accent particulier doit être mis sur le travail manuel orienté vers la production. Les formateurs doivent, pour ce faire, être modèles pour les formés.

37. Le Diocèse a également des grands séminaristes, tant en philosophie qu’en théologie. Leur encadrement au Séminaire devrait trouver une continuité au Diocèse pour éviter un hiatus dans leur formation. C’est ainsi que tous les prêtres sont conviés à assurer davantage leur encadrement, surtout pendant les vacances. Ceci peut se faire entre autres par le souci de les occuper pendant les vacances, sans pour autant occulter chez eux l’esprit d’initiative ou encore la liberté de se manifester. L’oisiveté est à éviter tant pendant le stage que pendant les vacances en famille.

Par ailleurs, l’exigence d’évaluation doit être prise au sérieux en ce qui concerne le temps de stage et le temps des vacances en famille ; et ce, toujours dans le but d’améliorer ce qui doit l’être dans leur cheminement au sacerdoce.

Enfin, pour éviter le hiatus ci-haut évoqué, le rôle des parents, tuteurs ou autres membres de famille des séminaristes est aussi à souligner. Toutes ces personnes sont appelées à encourager les séminaristes et autres candidats à la vie sacerdotale et/ou religieuse par leur appui et leur encadrement édifiants pendant les vacances ou le séjour en famille.

2- Concernant la vie et le ministère des prêtres

38. Il est important de reconnaître le service pastoral combien important que les prêtres, en collaboration avec les autres agents pastoraux laïcs, rendent pour enseigner, gouverner et sanctifier le peuple de Dieu dans notre Diocèse[22]. Doivent être encouragées les activités et les initiatives qui vont dans le sens d’édifier les fidèles et de travailler ensemble pour relever les défis de l’évangélisation de notre diocèse. Pour continuer à mieux assumer cette charge, les prêtres doivent soigner davantage leur vie spirituelle à la lumière de la Parole de Dieu et grâce à la pratique régulière des sacrements afin de continuer à se sanctifier par le genre de vie et de ministère qu’ils ont choisis. Ils sont appelés à donner une grande valeur à leur identité et à leur état de vie et à se munir des valeurs incontournables à leur ministère, en particulier l’humilité et le sacrifice[23].

38. Nos échanges ont fraternellement indiqué certains défis récurrents auxquels les prêtres doivent particulièrement faire face. En dépit des efforts consentis, ils sont davantage conviés au respect de leurs engagements, en particulier la chasteté dans le célibat, le détachement et la vie communautaire fraternelle. De plus, ils devront éviter d’être les porteurs des antivaleurs décriées, qui rongent dangereusement notre société et qu’ils sont censés combattre : la mégestion des biens communautaires, la contrefaçon, la médisance, l’orgueil, la paresse, le tribalisme,  l’attachement aux groupuscules, les disputes et la recherche effrénée du gain et du pouvoir.
Dans leur apostolat, ils sont invités à plus de proximité de leurs fidèles afin de partager avec eux aussi bien les moments heureux qu’éprouvants. De plus, ils sont invités à se détacher du goût du lucre qui expose aux dangers du négoce et des dettes insurmontables envers les tierces personnes[24].

40. La vie communautaire est un sous-bassement important à la pastorale des prêtres.[25] Elle mérite d’être soignée pour que les communautés sacerdotales soient des lieux de témoignage de la vie chrétienne et les moyens de bien accomplir la pastorale. C’est en effet, à partir de cette vie communautaire, que les prêtres devront cultiver la fraternité sincère, l’estime mutuelle, le pardon, l’humilité et l’abandon des ambitions égoïstes. Mais aussi et surtout c’est le lieu de grandir dans la réceptivité aux remarques fraternelles faites par les autres confrères pour le bien communautaire et celui de chaque membre.
Les rencontres communautaires fréquentes et régulières sont vivement recommandées en vue de faciliter le dialogue interpersonnel pour le bien de la communauté et pour prévenir certaines crises qui peuvent handicaper aussi bien l’harmonie communautaire que les relations interpersonnelles.
Tous les agents pastoraux sont invités à collaborer dans la franchise et dans le respect mutuel en tenant compte du principe de subsidiarité.  

41. La formation permanente des prêtres est plus qu’un souhait. Elle est « urgente et capitale » étant donné le rythme de l’évolution de notre société[26]. Comme nos échanges ont eu à le souligner, c’est d’abord le prêtre lui-même à qui revient le devoir d’assurer cette tâche pour le bien de son apostolat. La passion pour l’apostolat, les lectures personnelles et le goût des informations sont autant des voies qui lui permettront de se mettre continuellement à jour pour assumer son ministère dans un monde de moins en moins sclérosé.
L’Animateur spirituel du clergé peut régulièrement être instruit pour organiser des sessions de formation et de recyclage en faveur des prêtres et d’autres agents pastoraux, le cas échéant.

Les études après les grands séminaires pour les prêtres sont vivement souhaitées, à condition d’obtenir une bourse conséquente pour cette fin. Ces études se feront selon les besoins pastoraux du Diocèse et les orientations de l’Evêque et non selon la volonté du prêtre. Outre l’obtention de bourse et le besoin du diocèse, les qualités intellectuelles et la moralité du prêtre sont requises pour l’envoi aux études.

3-Concernant les agents pastoraux laïcs

42. Notre diocèse est reconnaissant à l’endroit des agents pastoraux laïcs qui, depuis l’aube de son érection, donnent une contribution énorme pour l’évangélisation. Les animateurs pastoraux, les catéchistes régionaux, les autres catéchistes ainsi que tous les autres laïcs associés et engagés pour le service de leurs frères et sœurs dans la foi et l’amour réalisent un apostolat constant et fructueux pour le bien de l’Eglise. Tout en les encourageant, nous avons pris en compte le fait que leur nombre est en train de diminuer, alors que le besoin pastoral continue à croître et que l’effectif des prêtres est encore à rehausser. Les jeunes et autres personnes désireuses de servir le Seigneur à travers leurs frères et sœurs comme catéchistes et animateurs pastoraux sont donc encouragés pour cette fin. Les curés et les autres agents pastoraux tant clercs que laïcs doivent  contribuer à susciter et à encourager cette vocation.

43. La formation ordinaire et permanente des agents pastoraux laïcs doit également préoccuper toute la famille diocésaine[27].  C’est ainsi que les curés,  les autres prêtres et agents pastoraux doivent collaborer pour que dans les jours qui viennent le Diocèse réalise son rêve de continuer à former des animateurs pastoraux à l’Institut Supérieur des sciences religieuses de notre Province Ecclésiastique de Kisangani ou autre.
Il est aussi impérieux que nous remettions en œuvre le Centre catéchétique et/ou pastoral qui, au niveau du Diocèse, est chargé de former nos catéchistes et autres agents pastoraux laïcs.

                                           
       Donné à Isangi, en la mémoire de
Saint Jean-Marie Vianney, le 04 août 2017.
(Ad experimentum)

« Sufficit tibi gratia mea. »

 + Mgr Dieudonné MADRAPILE TANZI,


                                     Evêque d’Isangi.

Pour la chancellerie de l’Evêché d’Isangi,
    Abbé Joseph-Emmanuel MOLA,

          Secrétaire-Chancelier

  









[1] A partir des propositions reçues a été formulé le grand thème qui a guidé les réflexions et les échanges du Conseil Diocésain de pastorale : « Nouvelle ère d’évangélisation dans l’Eglise-Famille d’Isangi. Options et directives pastorales ».
[2] Can.374, §2 ; CONGREGATION POUR LES EVEQUES, Ecclesiae Imago, n° 184.
[3] Cf. Décret Episcopal 068/DIS/05/2017 du 06 mai 2017.
[4] CENCO, Directoire National des Communautés Ecclésiales Vivantes, art. 3 et 4.
[5] IDEM, art. 24, 25 et 26.
[6] CONCILE VATICAN II, Sacrosanctum Concilium, n°10.
[7] Ibidem, n°22.
[8] Cf. CENCO, Directives de l’Episcopat Congolais pour une célébration digne et correcte de la Sainte Eucharistie, n° 31.
[9] CONGREGATION POUR LE CLERGE, Directoire Pour Le Ministère Et  La Vie Des Prêtres, n° 49.
[10] CENCO, Idem.
[11] Can. 535, §1.
[12] S.C., n°6.
[13] Can. 1055 et Gaudium et spes, n° 52.
[14] Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1661. Lumen Gentium, n° 11.
[15] Convention, art. 1 et 2.
[16] Règlement d’ordre intérieur des Ecoles catholiques, art.1.
[17] Convention, art. 28 et 29 ; Cf. Message de Monseigneur Camille LEMBI aux partenaires éducatifs du Diocèse d’Isangi, 2002.
[18] Cf. Règlement d’ordre intérieur des écoles catholiques, art. 3 et 4.
[19] Cf. Collectif,  Les sectes, un défi pour l’évangélisation de l’Afrique, dans Renaître, n°18 (1994), p.9.
    ISUNGU, Réponses d’un catholique aux questions des sectes, Kinshasa, Médiaspaul, 2006, pp.5-6.
[20] cf. CENCO, Défis pastoraux au sein du 21ème siècle, Kinshasa, 2006, pp.25-26 ;
    René De HAES, Sectes. Une interpellation, Kinshasa, St Paul Afrique, 1986.
[21] P.O., n°2 et L.G n° 17).
[22] P.O., n° 13.
[23] P.O. n° 8-12.
[24] CENCO, Statuts du Clergé Diocésain, art. 46 et Can 286.
[25] Cf. CEZ, Ministère et vie des prêtres au Zaïre, n° 145 ; P.O., n° 8.
[26] Cf. CENCO, Statuts du Clergé Diocésain-Annexe, p. 39-40.
[27] Apostolicam Actuositatem, n°3.